Van Dyck graveur, l’art du portrait

Trois salles du pavillon Sully regroupent les gravures et estampes de Van Dyck ; un art du portrait mais aussi l’exposition d’une technique.

Antoine van Dyck (1599-1641) Autoportrait. Eau-forte, épreuve du premier état. © 2007 Musée du Louvre / Angèle Dequier.Outre les œuvres, dont la majeure partie provient de la collection Edmond de Rothschild, l’intérêt de cette exposition est d’avoir disposé en vis-à-vis les burins sur cuivre, comme des gravures en négatif et les eaux-fortes qui en ont été tirées avec parfois plusieurs épreuves. Cet agencement ingénieux permet au visiteur de pénétrer davantage dans l’univers de la gravure du XVIIe siècle et d’en saisir le procédé complexe et extrêmement précis. Van Dyck, élève de Rubens dont il a hérité la passion de la gravure, a croqué dans ses estampes un monde d’artistes et d’aristocrates, grandes figures de son époque, ouvrant avec cet art parfaitement maîtrisé du portrait et de l’autoportrait la voie à ses successeurs tel Rembrandt dont plusieurs eaux-fortes sont exposées aux côtés du fameux autoportrait de Van Dyck.

Musée du Louvre du 7 février au 5 mai 2008.