Comment et où boire du whisky en France ?

/><b><span/Un tout nouveau guide fort instructif nous guide vers le monde délicat et si diversifié du whisky.

Les amateurs de whisky ont été patients. Les voilà récompensés avec ce guide de l’amateur de Whisky qui manquait à la collection du « Petit Futé ». En amateur éclairé, Jean-Mary Marchal a sillonné Paris et la province pour nourrir ses appétits. Voilà un guide bien complet, fourmillant de renseignements, qu’il faut glisser dans ses bagages pour passer des vacances autrement. Car de ville en ville, d’un restaurant à un bar, d’une cave à un pub, d’une boutique à un club, les meilleures adresses y sont. Que vous soyez buveur de blend, de pur malt, de single malt, ou de single cask, écossais, irlandais, canadien, américain, japonais, français ou belge (mais oui !), Jean-Mary Marchal nous entraîne dans les hauts lieux qui célèbrent  « le monde merveilleux et magique de l’Ulisge Beatha ». Une visitée guidée dont le lecteur ne sort guère indemne, sans doute un peu ivre de toute cette connaissance.

Pas de glaçons dans le whisky !

Sachez d’abord que le terme « whisky » désigne avant tout les alcools de grains. Mais la véritable appellation d’un whisky écossais et irlandais réside dans son temps de vieillissement (après distillation, l’alcool vieillit en fûts) qui ne doit jamais être inférieur à trois années.
Un vrai connaisseur de cette boisson ambrée trouvera dans ce guide un récapitulatif des mots du whisky et tout ce qui est d’usage pour bien comprendre les différences entre les distilleries  d’Écosse et d’Irlande, et surtout pour bien déguster chaque flacon, selon des critères objectifs.
Marchal l’explique d’emblée : « pas question d’ajouter de la glace au whisky. Ajouter de la glace, c’est en altérer la température au départ, donc l’empêcher de diffuser ses arômes, ses parfums, etc. (…) Vous risquez d’y apporter quelques mauvais éléments tels que le chlore contenu dans l’eau servant à la fabrication des maudits glaçons. ». Marchal recommande pour les accrocs aux glaçons, de les préparer avec de l’eau de source…. écossaise ! Dernier conseil concernant l’eau que certains choisissent d’ajouter : « Il est préférable, face à un single barrel ou à un single cask, voire certains single malts titrant au-dessus des 40-45°, d’ajouter une « brume d’eau » (comme disent les Écossais), afin d’en faire descendre le titrage ».

Accords et carnet d’adresses

Rubrique gourmande : outre les traditionnelles queues de langoustes ou les aiguillettes de canard au whisky, sans parler des crêpes flambées, on peut désormais s’amuser à laisser mariner le coq au vin dans un single malt ou bien associer un Nikka Pure Malt White à un  chocolat amer aux éclats de fèves de cacao. Il faut dire que Pierre Hermé propose depuis longtemps des bonbons de chocolat au whisky ! Sinon, côté cocktails, rien ne vaut le fameux « Manhattan », créé évidemment à New York, au XIXe siècle et qui associe 0, 5 cl d’angostura bitter, 2 cl de vermouth rouge et 4 cl de rye whiskey (ou bourbon).

Restent les adresses, incontournables comme La Maison du Whisky, Les Caves Taillevent, Le Petit bleu ou La Cave de Lourmel, à Paris ; Et pour les restaurants parisiens, L’Hôtel, L’Hôtel de Vendôme ou La Closerie des Lilas. Et en province, on peut citer Whisky & Rhum à Rennes, Maclagan’s à Nice, Au Chardon d’Écosse à Annecy, L’Art des vins à Lille, les Caves Micand à Grenoble, l’Hôtel Capo Rossa à Piana (Corse, Au Vieux Millésime à Dijon). En revanche, aucune adresse à Bordeaux. Étrange, on ferait l’impasse sur le whisky au pays du vin ?

Pratique :

•    Guide de l’amateur de Whisky
de Jean-Mary Marchal, avec Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias.
Le Petit Futé, 240 pages, 15, 95 €.
•    www.maisonduwhisky.fr
•   www.singlemalt.tv

Les mots clés

Malt : orgé germée et séchée.
Pure malt : assemblage de malts provenant de diverses distilleries.
Quaich : coupe qui sert à porter le toast poru el whisky.
Single barrel : version américaine du single cask.
Single cask : mention portée sur un single malt signifiant que le whisky est                                                                                                                  s’
Single malt : malt provenant d’une seule et même distillerie.
Tourbe : combustible fossile utilisé pour sécher le malt.
Whisky de grain : whisky fabriqué à partir d’autres céréales que l’orge maltée.

Photo : Monkey Shoulder : un pure malt de la région de Speyside , dans les Highlands, en Écosse. Triple malt, assemblé avec The Balvenie, Glenfiddish et Kininvie. « De couleur ambrée, il offre un nez équilibré, à la fois miellé et herbacé où évoluent les épices, la réglisse et le fruit rouge ».

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