Petit tour d’horizon des grandes maisons européennes

/><b><span/Voilà un panorama très alléchant de ce qui est proposé aux passionnés de l’Opéra aux quatre coins de l’Europe… Chacun y trouvera son oeuvre préférée, son chanteur favori, de belles découvertes à faire…

ANGLETERRE

Saison après saison, le Royal Opera House de Londres, plus connu sous le nom de Covent Garden, confirme qu’il est l’un des plus importants opéras du monde. Après un Don Carlo qui a enflammé la critique, la saison se poursuit avec Carmen qui voit les débuts sur une grande scène d’Elina Garanca dans le rôle de la cigarière. La production haute en couleurs (orange et jaune) de Francesca Zambello est remise sur le métier. Parmi les autres reprises très attendues, celle de La Fille du Régiment de Donizetti: Natalie Dessay, Juan Diego Florez retrouvent leurs rôles, ainsi qu’Alessandro Corbelli (mai-juin).
Plus original, Les Souliers de la reine sera monté avec des spécitalistes du répertoire de Tchaïkovski : Olga Guryakova, Larissa Diadkova, le souverain Sergei Leiferkus, etc… (novembre-décembre). L’événement du mois d’avril est la prise de rôle de Marcelo Alvarez dans Aïda de Verdi. Le reste de la distribution sera à la hauteur, avec Robert Lloyd, Luciana d’Intino, etc… (avril-mai). Placido Domingo vient deux fois cette saison au Covent Garden avec deux rôles qu’il a abordés récemment. Le ténor a déjà touché au répertoire baroque au début de sa carrière, mais l’a délaissé ensuite pour des emplois plus lyriques. Il y revient maintenant avec Tamerlano de Haendel, opéra dans lequel il a déjà triomphé à Madrid. Il est entouré d’une magnifique distribution, Christine Schäfer, Sara Mingardo, etc… (mars).
En juillet, il propose également aux Londoniens son interprétation de Simon Boccanegra avec Joseph Calleja et toujours Ferrucio Furlanetto, etc… Enfin Anna Netrebko est à l’affiche de la nouvelle production par Laurent Pelly de Manon de Massenet. Rolando Villazon, s’étant retiré du projet, c’est le jeune ténor qui monte Vittorio Grigolo qui chante le chevalier Des Grieux (juin-juillet).
www.roh.org.uk

BELGIQUE

Bien que le Théâtre royal de Liège ferme pour d’importants travaux, l’activité de l’Opéra Royal de Wallonie continue… au Palais Opera de Liège, chapiteau de 70 mètres de long, 35 mètres de large et 13 mètres de haut. La saison est marquée par la présence de la basse Ruggero Raimondi qui y interprète deux de ses grands rôles, Falstaff de Verdi (novembre-décembre) et Boris Godounov de Moussorgsky dans une mise en scène de Yannis Kokkos (juin). L’Opéra accueille également José Cura dans l’une de ses meilleures incarnations, Samson et Dalila de Saint-Saens, le duo Patrizia Ciofi et Laura Polverelli pour I Capuleti e i Montecchi de Bellini (janvier-février). Un festival Donizetti est organisé du 7 au 15 mai avec le vétéran Claudio Simone : deux opéras bouffes en un acte sont présentés, Rita ou le mari battu et Il Campanello di notte.
www.orw.be

La saison 09-10 de la Monnaie de Bruxelles est marquée par les adieux à la scène de l’enfant du pays, le baryton José Van Dam. Après cinquante ans de succès sur toutes les scènes internationales, l’inoubliable Leporello du Don Giovanni de Losey, l’effrayant diable d’Hoffmann, le mythique St-François d’Assise d’Olivier Messiaen tire sa révérence dans une nouvelle production de Don Quichotte de Massenet, rôle dans lequel il est poignant du début jusqu’à la fin.
Ces représentations s’annoncent déjà comme exceptionnelles puisque Jennifer Larmore chante Dulcinée, Marc Minkowski dirige et Laurent Pelly met en scène (mai). Parallèlement est organisé le 23 mai un concert de gala au cours duquel le baryton chantera avec ses amis. Iphigénie en Aulide, Iphigénie en Tauride : la Monnaie propose les deux opéras de Glück en parallèle, Christophe Rousset est à la baguette et Pierre Audi à la régie. On relèvera l’Iphigénie en Aulide de Véronique Gens tandis que Stéphane est Oreste en Tauride (décembre). En version de concert, Bruxelles accueille Edita Gruberova et Zoran Todorovich dans Norma de Bellini (mars-avril).
www.lamonnaie.be

PAYS-BAS

L’opéra d’Amsterdam reste une valeur lyrique sûre dans le nord de l’Europe. Cette saison, il donne notamment à entendre le vétéran Robert Lloyd dans Der Fliegende Holländer de Wagner (février), La Fanciulla del West de Puccini avec Eva-Maria Westbroek et Zoran Todorovich dans les rôles principaux (décembre).
Berlioz est à l’honneur avec des Troyens très prometteurs : Bryan Hymel est Enée, l’impressionnante Yvonne Naef Didon, Eva-Maria Westbroek Cassandre, etc… (avril). Une rareté conclut l’année : René Jacobs dirige un opéra du 18ème de Francesco Bartolomeo Conti, Don Chisciotte in Sierra Morena, dans lequel on retrouve le baryton Stephane Degout, les excellents contre-ténors Christophe Dumaux et Bejun Mehta et l’irremplaçable Dominique Visse (juin).
www.dno.nl

ALLEMAGNE

Berlin compte trois opéras dont le Deutsche et le Staatsoper.
Pour sa dernière saison avant d’importants travaux, le Staatsoper accueille de nombreuses productions qui risquent de marquer durablement les esprits, à commencer par la prise de rôle de Placido Domingo dans Simon Boccanegra de Verdi (octobre-mars). Daniel Barenboim l’accompagne dans cette aventure. Et de 4 !
Après Genève, Austin, New York, Jean-Paul Fouchécourt retrouve le roi Ouf 1er de L’Etoile de Chabrier. Pour cette production, qui marque également ses débuts in loco, le ténor est dirigé par Simon Rattle, mis en scène par le chanteur Dale Duesing et il a des partenaires de luxe comme Magdalena Kozena, Juanita Lascarro (mai). Parmi les reprises, il ne faudra pas manquer celle d’Eugène Onéguine de Tchaïkovski avec Daniel Barenboim à la baguette et Rolando Villazon en Lenski (mars). Très intéressante également celle de Lohengrin de Wagner avec Deborah Polaski en Ortrud et Anna Samuil en Elsa (novembre).
www.staatsoper-berlin.org

Plus discret, le Deutsche Oper Berlin propose une programmation très riche. Théâtre de répertoire, il présente de nombreuses oeuvres lyriques dont certaines méritent une attention particulière. Roberto Alagna reprend des rôles qui ont fait sa renommée autrefois : Don José face à la cigarière Carmen Vesselina Kasarova (avril) et Edgardo en compagnie de la Lucia di Lammermoor de Diana Damrau (mars).
La reprise de Tosca semble très prometteuse (janvier-juin) : en alternance, on retrouve les noms de Maria Guleghina et Adrianne Pieczonka en Tosca, le torturé Neil Shicoff et Salvatore Licitra en Cavaradossi, Lucio Gallo et Ruggero Raimondi en Scarpia. Wagner est largement représenté, non seulement avec l’exécution du Ring (avril-mai) mais aussi avec un Lohengrin qui permet d’entendre les spécialistes Ben Heppner, Waltraut Meier, etc… (janvier-février) Une nouvelle mise en scène devrait mettre en valeur le Rienzi de Wagner avec une distribution où l’on remarque les noms de Camilla Nylund, Kate Aldrich, etc… sous la direction de Mikhail Jurowski (janvier-avril 2010). Parmi les autres nouvelles productions on notera Otello de Verdi avec l’un des meilleurs Maures actuels, José Cura (mai-juin) et I Capuleti e I Montecchi de Bellini avec l’éblouissante Elina Garanca et Ekaterina Siurina (septembre).
www.deutscheoperberlin.de

Ailleurs en Allemagne il faudra faire le déplacement jusqu’à l’opéra de Cologne pour entendre ce qui sera sûrement la dernière apparition scénique vocale de Kiri Te Kanawa dans l’un de ses rôles-fétiches, la Maréchale du Rosenkavalier de Strauss (avril).
www.operkoeln.com

SUISSE

Après plusieurs années passées à la direction du Grand Théâtre de Genève, Jean-Marie Blanchard, dont le mandat a été marqué par certaines productions scandaleuses d’Olivier Py, laisse la place à Tobias Richter.
La nouvelle saison est très alléchante, à commencer par Simon Boccanegra de Verdi sous la baguette d’Evelino Pido et avec les voix de Krassimira Stoyanova, Roberto Frontali, etc…
Événement en février, puisque Patricia Petibon fait ses débuts dans Lulu de Berg sous la direction scénique d’Olivier Py. La Calisto de Cavalli est de plus en plus souvent montée et on assistera avec intérêt à cette nouvelle production dans laquelle la jeune soprano Anna Kasyan ne manquera pas d’apporter sa fraîcheur et sa sensibilité, magnifiquement entourée par Bejun Mehta, Christine Rice, etc .. (avril).
Avant Paris, Joyce DiDonato chante dans La Donna del Lago de Rossini avec Gregory Kunde comme partenaire. Les Fêtes sont illuminées par la nouvelle production de L’Etoile de Chabrier mise en scène par Jérôme Savary et dirigée par Jean-Yves Ossonce dans laquelle Jean-Paul Fouchécourt n’oubliera pas d’apporter toute sa verve comique (novembre-décembre).
www.geneveopera.ch

Il ne faut pas oublier que de l’autre côté du lac se trouve l’Opéra de Lausanne avec son lot de belles représentations. Parmi les œuvres présentées, on relève Die Zauberflöte de Mozart dirigée par Theodor Guschlbauer (mars), Didon et Enée de Purcell avec Delphine Gillot, Sarah Castle, Jean-François Lapointe (juin), etc…
www.opera-lausanne.ch

AUTRICHE

À côté du Staatsoper et du Volksoper, théâtres de répertoire, Vienne possède un troisième opéra, sorte d’opéra de poche, le Theater an der Wien.
La programmation est remarquable comme en témoigne cette sélection. La mise en scène de Robert Carsen du Couronnement de Poppée de Monteverdi est une vraie merveille. Après Glyndebourne, Bordeaux notamment, elle arrive à Vienne avec une distribution de haut vol puisqu’on peut y entendre Lawrence Zazzo en Ottone, Juanita Lascarro en Poppée, David Pittsinger en Sénèque, etc… (janvier). Nikolaus Harnoncourt continue à explorer Haydn avec Il mondo della luna. Il a choisi Dietrich Henschel, Vivica Genaux, entre autres, pour défendre cet opéra (décembre).
L’été s’ouvre sur un mode plus gai avec Die Fledermaus, chanté avec brio, à n’en pas douter, par Kurt Streit en Eisenstein et Jacek Laszczkowski en Prince Orlofsky (juillet) !
www.theater-wien.at

ESPAGNE

Le Liceu de Barcelone, l’un des plus beaux opéras du monde, accueille une saison riche et variée. Il Trovatore de Verdi réunit des artistes de premier plan puisque, selon les alternances, on entendra Fiorenza Cedolins, Luciana D’Intino, Marco Berti, Anthony Michaels-Moore, Paata Burchuladze (décembre).
Les représentations de Tristan et Isolde devraient être marquantes : Deborah Voigt et Peter Seifffert chantent les rôles principaux, en compagnie de Bo Skovhus, Kwangchul Youn (janvier-février). Juan Diego Florez promène son personnage de Tonio sur toutes les grandes scènes internationales et s’arrête en mars à Barcelone dans la mise en scène, déjà légendaire, de Laurent Pelly. Sa Marie est cette fois Patrizia Ciofi et ils sont accompagnés de Pietro Spagnoli, Ann Murray, etc…
La zarzuela est aussi présente avec Dona Francisquita et des spécialistes du genre comme Mariola Cantarero, Josep Bros (juillet). On retient également la présence de Maria Bayo dans Les Mamelles de Tirésias de Poulenc avec David Menendez dans une mise en scène d’Emilio Sagi (mai). La Dame de Pique s’annonce également comme un événement avec Ben Heppner en Hermann, Ludovic Tézier, Elena Zaremba, etc… (juin-juillet).
www.liceubarcelona.cat

Pour sa dernière saison à la tête du Teatro Real de Madrid, Antonio Moral a concocté une très belle saison. Des oeuvres classiques mais également des découvertes avec notamment L’Arbore di Diana de Vicente Martin y Soler interprété par Ottavio Dantone, Lyubov Petrova (mars). Juan Diego Florez est la vedette de I Puritani de Bellini, opéra donné en version de concert (avril-mai).
William Christie continue son cycle Monteverdi avec Le Couronnement de Poppée dans une mise en scène de Pier Luigi Pizzi et avec une distribution de rêve : Danielle de Niese, Philippe Jaroussky, Max-Emanuel Cencic, etc… (mai). Enfin Placido Domingo termine la saison avec son incontournable Simon Boccanegra : parmi ses partenaires, on écoutera Inva Mula, Angela Georghiu, Ferrucio Furlanetto, etc… (juillet).
www.teatro-real.es

ITALIE

Jonas Kaufmann, Anita Rachvelishvili, Erwin Schrott, Adriana Damato et Daniel Barenboim sont les principaux protagonistes de cette nouvelle production de Carmen de Bizet qui ouvre la saison de la Scala, traditionnellement le 7 décembre. À n’en pas douter une soirée qui s’annonce inoubliable ! Pour qui n’a jamais vu Leo Nucci dans Rigoletto, ces représentations sont l’occasion de retrouver le merveilleux baryton verdien dans ce qui est peut-être son plus beau rôle. Son interprétation de l’air « Cortigiani » est toujours un moment exceptionnel ! Il est entouré de l’excellente Elena Mosuc et du sérieux Stefano Secco, et il évolue dans la mise en scène classique de Gilbert Deflo. James Conlon est à la baguette (janvier-février).
Avec Berlin, Londres, New York, Placido Domingo a choisi la Scala pour continuer sa prise de rôle dans Simon Boccanegra de Verdi. Ses partenaires sont toujours le merveilleux Ferruccio Furlanetto, la délicate Anja Harteros et surtout Daniel Barenboim (avril-mai). Jean-Christophe Spinosi fait ses débuts à la Scala et dans une production scénique du Barbier de Séville. Il dirige une distribution de rêve composée des rossiniens hors pair Juan Diego Florez et Joyce DiDonato, du génial Alessandro Corbelli (juillet).
Enfin, Rolando Villazon débute à la Scala dans un rôle qui lui est cher et qui lui va comme un gant, Nemorino de L’Elisir d’Amore de Donizetti. Nino Machaidze et Ambrogio Maestri l’accompagnent dans cette reprise de la production de Laurent Pelly (octobre).
Evénement avec le prologue du Ring. Guy Cassiers met en scène, Daniel Barenboim dirige, René Pape chante Wotan. Le cycle se poursuivra jusqu’en juin 2013.
www.teatroallascala.org

Et dans le reste de l’Italie ? À Bologne, l’événement de la saison est sans conteste la nouvelle production d’Edgar de Puccini avec José Cura dans le rôle-titre. Marco Vratogna et Svetla Vassileva l’accompagnent dans une mise en scène de Lorenzo Mariani (juin)
www.tcbo.it

Belle saison à Turin également ! Neil Shicoff est un remarquable Peter Grimes et il le prouvera en février-mars. A ses côtés se trouvent Nancy Gustafson, Elena Zilio, etc… Schumann à l’opéra ? Eh oui, avec l’exécution de Manfred, poème dramatique dirigé pour l’occasion par Gianandrea Noseda (juin). Et pour quelques représentations en mai, Marcelo Alvarez chante Rodolfo dans La Bohème en compagnie de Barbara Frittoli.
www.teatroregio.torino.it

Il faut continuer à regarder de près les programmations italiennes dans les mois à venir. En effet la majorité des opéras italiens fonctionnent sur l’année civile et non sur la période traditionnelle allant de septembre à juin. Ainsi nous n’avons pas encore les programmes de beaucoup de maisons.

MONACO

Saison de luxe à l’Opéra de Monte-Carlo ! La saison s’ouvre sur Turandot avec l’une des spécialistes de la terrible princesse, Sylvie Valayre, et l’un des meilleurs défenseurs actuels de Calaf, Fabio Armiliato (novembre). En janvier, il ne faudra manquer sous aucun prétexte ce qui sera sûrement la dernière incarnation de José Van Dam dans les quatre méchants des Contes d’Hoffmann. Une distribution éblouissante l’entoure puisque c’est Neil Shicoff qui incarne le poète, Marie-Ange Todorovitch Giulietta, etc… (janvier). L’immense Bryn Terfel enfilera le costume de Falstaff, rôle qu’il a chanté partout avec succès dans une mise en scène du maître des lieux, Jean-Louis Grinda (mars).
www.opera.mc

Certaines maisons sont communément appelées théâtre de répertoire : un opéra est monté chaque soir, peu de temps de répétition, des productions anciennes et peu de nouvelles, la qualité toujours au rendez-vous, etc… Les plus grands chanteurs ne viennent que pour quelques représentations et il ne faut donc pas manquer leur passage. C’est le cas, notamment, de l’Opernhaus de Zürich et du Wiener Staastoper. L’Opernhaus est un petit bijou, l’acoustique est excellente et chaque nuance est entendue jusqu’au fin fond de la salle.
Parmi les événements à ne pas râter, il convient de citer Leo Nucci dans Rigoletto et Luisa Miller, Marcelo Alvarez dans Carmen et Il Trovatore, Renée Fleming dans La Traviata et Der Rosenkavalier, Thomas Hampson dans Eugène Onéguine, Ruggero Raimondi dans Il Barbiere di Siviglia, Cecilia Bartoli dans La Cenerentola (la mezzo ne chante maintenant sur scène que dans ce théâtre), Neil Shicoff dans Mme Butterfly, etc…
www.opernhaus.ch
Au Wiener Staatsoper, on peut entendre Natalie Dessay et Juan Diego FLorez dans La Sonnambula, Roberto Alagna dans Manon, Anna Netrebko dans Carmen, Edita Gruberova dans Ariadne auf Naxos, Ramon Vargas dans Werther, pour ne citer que quelques noms…
www.wiener-staatsoper.at
Le Bayerische Staatsoper de Munich fonctionne un peu sur le même système, mais accueille plutôt des chanteurs fidèles de la salle que de grandes stars, l’un n’empêchant pas l’autre, bien sûr. Si Munich a été pendant des décennies une très grande maison, on devient un peu plus méfiant à cause des mises en scène très surprenantes qui y sont montées. Jonas Kaufmann est très souvent sur la scène de cet opéra, il chante notamment Lohengrin. On pourra également applaudir Lorenzo Regazzo dans Il Turco in Italia de Rossini, Helga Dernesch dans Jenufa, Matti Salminen et Nina Stemme dans Der Fliegende Holländer, Patrizia Ciofi dans La Traviata, Karita Mattila dans Tosca, etc…
www.bayerische.staatsoper.de

Manon Ardouin

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