Épiphanie,couronnes et galettes

Le 6 janvier, nous fêtons l’Épiphanie et partageons la galette.

Un peu d’histoire…

Le gâteau des rois est le gâteau traditionnel que l’on mange le jour de la fête chrétienne de l’Épiphanie qui célébrait, dans les premiers siècles de l’Église, la « manifestation » du Christ, c’est à dire sa naissance et sa reconnaissance par les bergers et les mages.
Guidés par une étoile, Gaspard, Melchior et Balthazar, tous trois mages dans leurs lointaines contrées, viennent rendre hommage à Jésus qui vient de naître.

Lorsque la date de la Nativité fut fixée le 25 décembre, on célébra le 6 janvier l’adoration de Jésus par les Rois Mages, Melchior, Gaspar et Balthazar, venus d’Orient, guidés par l’étoile brillante qu’ils avaient observée dans le ciel (Matthieu, 2, 1-12). Ils symbolisent le côté universel du message chrétien.

Le gâteau des Rois revêt des formes variables selon les traditions régionales : dans le midi de la France, il s’agit d’une brioche ou d’une pâte levée parfumée à la fleur d’oranger, souvent couverte de fruits confits, parfois en forme de couronne que l’on appelle le Royaume, notamment dans les Cévennes.
À Paris, c’est une galette de pâte feuilletée légèrement beurrée. Aujourd’hui, elles ont été hybridées avec le Pithiviers et sont désormais le plus souvent garnies de frangipane.

À Paris, dès le XVIe siècle, la gâteau des Rois a été l’objet d’une guerre féroce entre les boulangers et les pâtissiers : ces deux corporations voulaient chacune obtenir le monopole de ce gâteau symbolique. Les pâtissiers gagnèrent et François Ier leur accorda le monopole de la vente des gâteaux des Rois. Cet arrêt fut confirmé plusieurs fois par le parlement jusqu’au XVIIIe siècle.
Mais les boulangers ne s’avouèrent pas vaincus : ils offrirent à leurs clients pour l’Épiphanie des galettes, d’où le nom moderne du gâteau des Rois.

CultureMag a sélectionné galettes et couronnes à déguster en famille et entre amis pour, comme le veut la tradition, « tirer les rois », en se régalant.

La Galette des 7 MerveillesLa tradition d’abord, chez le « Boulanger de Monge », tout bio, tout bon. En un mot le goût de l’authenticité avec les meilleures matières premières et, en prime, une touche de culture et d’humour.
Cette année, la galette sera placée sous le signe des sept merveilles du monde. Revêtues d’une carte du monde, les galettes cachent des fèves en céramiques.
Les trois premiers clients qui reconstitueront la collection, se verront offrir un voyage vers l’une de ces destinations.

www.leboulangerdemonge.com

brioche du soleil L’Étoile du Berger… Avec un si joli nom de circonstance, on ne pouvait éviter de sélectionner pour vous leur jolie couronne inspirée de la tradition provençale,a vec ses perles de sucres et ses fruits confits.
Et aussi leur galette rectangulaire « pomme-framboise » conçue pour ceux qui ne raffolent pas de la frangipane. Mais que l’on se rassure, cette boulangerie qui façonne dans le respect des provenances et des savoir-faire, propose aussi une galette traditionnelle, confectionnée comme leurs pains, avec des farines biologiques.
Un beau travail du compagnon du Tour de France, Franck Debieu.

www.etoileduberger.fr

galetteHévin Le seigneur du chocolat, Jean-Paul Hévin fait honneur à la tradition tout en la parsemant doucement de son ingrédient favori.
Que de facéties : côté pile, la part de pâte feuilletée est nature, côté face, elle est au chocolat ! Quant au fourrage, il se compose d’une crème d’amandes légère parsemée de pépites de chocolat noir… bien sûr.
Et pour la touche de délicatesse : un fin saupoudrage de macaron, de gingembre frais et un joli pendentif en porcelaine en guise de fève.

www.jphevin.com

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