Les confessions du Pasteur Burg

/Un pasteur confie sa colère envers ses paroissiens, très critiques à l’égard de ses sermons jugés excessifs. Il décide de se venger sur Geneviève, fille d’un riche commerçant débauché, jeune catéchumène de la paroisse. Mais il se prend à son propre piège.

Dans la défroque d’un pasteur torturé, Frédéric Landenberg met à nues les affres d’une âme paradoxale. Tiraillé entre un calvinisme rigoureux et les passions humaines, le Pasteur Burg échafaude une vengeance qui le conduit à s’abuser lui-même.

Le texte, reprise du roman de Jacques Chessex, (prix Goncourt 1973 et Prix Giono 2007), est taillé dans le roc; la conscience de l’homme est jetée à l’état brut et montrée en forme de monologue libre figurant le vagabondage de la pensée, sans fard, sans précaution oratoire, dans une totale liberté…

Dommage que je jeu du comédien verse parfois dans une outrance quasi grand-guignolesque. Un soupçon de retenue n’eut pas nui à l’interprétation, bien au contraire.

Ce texte désespéré renvoie en quelque sorte l’image inversée du Journal d’un Curé de campagne en dressant une critique sans pitié de l’austérité sans charité d’un certain protestantisme.

La confession du Pasteur Burg
mis en scène par Didier Nkebereza
avec Frédéric Landenberg
Manufacture des Abesses
7 rue Véron – 75018 Paris
Jusqu’au 28 janvier 2012
Du mardi au samedi, 19h.
tarifs : 13 € / 24 €.

Tél : 01 42 33 42 03
manufacturedesabbesses.com

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