Guérison aux frontières de la mort

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2012 n’a pas été un très bon cru en matière de paranormal. Toutefois, je tiens entre les mains un livre que je voulais partager avec vous, amis de Culturemag. Mon Voyage de guérison des frontières de la mort aux portes de la vie d’Anita Moorjani.

Son sujet est très rare car double : c’est le récit d’une NDE (ou EMI : Expérience aux limites de la mort) vécue par une jeune épouse, élevée à Hong Kong dans une famille hindouiste,  ouverte à diverses traditions spirituelles, et celle de sa guérison inexpliquée d’un cancer, parvenu au dernier stade, au moment même de cette expérience hors du commun.

Le 2 février 2006, Anita n’a plus que quelques heures à vivre. Diagnostic : ‘incurable’. Son corps est une plaie. Les métastases ont envahi l’organisme. Les médecins demandent aux siens de se préparer à l’inéluctable.

Anita, femme rationnelle, ayant travaillé plusieurs années dans le monde de l’entreprise, n’a rien d’une illuminée. Soudain, elle sent en elle et autour d’elle quelque chose d’inhabituel : elle entend ce que les gens autour disent ou pensent à distance. Ses sens physiques lui sont désormais inutiles mais, de manière paradoxale, elle jouit d’une acuité exceptionnelle (vision à 360°). Sa « conscience » semble la « guider », de manière instantanée. C’est une dilatation de l’espace et une compression du temps.

Anita éprouve une sensation vertigineuse : elle a quitté son corps. Elle est entrée dans une lumière indescriptible, un océan d’amour surpassant n’importe quelle information terrestre ou sentiment humain.

À ce niveau d’expérience, elle ne ressent plus aucune passion, au sens où nous l’entendons. Elle a pénétré dans un ‘surréel’ où jugements, culpabilités, haines et accusations ont disparus. « Je n’avais pas l’impression d’avoir été physiquement ailleurs – mais plutôt de m’être réveillée. Peut-être avais-je fini par émerger d’un mauvais rêve ? », s’interroge-t-elle.
De sa NDE, elle tire un enseignement : chaque être appartient à l’ordre du vivant et ce vivant est « amour ».

Curieusement, sa NDE est incomplète : pas de tunnel traversé, pas de visions de paysages idylliques, une ‘rentrée’ en douceur dans son corps de chair…
En revanche, il y concomitance parfaite entre sa mort clinique (mesurée sur le plan médical) et la guérison, définitive et totale de son cancer ! Parmi les millions de récits de NDE recueillis à ce jour, c’est un cas rarissime.
L’amélioration de la santé en quelques heures a perturbé les médecins et enchanté la famille. Aujourd’hui, Anita donne des conférences pour témoigner.
Il existe ainsi différents ‘scénarios’ de NDE, avec ou sans guérison, avec ou sans rencontres de disparus, etc. Mais toutes partagent deux choses :
– l’impression d’une libération du corps et du dépassement des limites naturelles ;
– un changement du regard sur le monde, la vie, la mort : une valorisation pour la spiritualité et l’amour des autres.

Le témoignage rajoute un troisième élément : celui d’une guérison inespérée (que beaucoup duraient ‘miraculeuse’).
De cette guérison, nous sommes incapables d’en dire grand-chose. Les explications font défaut. L’évolution biologique du cancer d’Anita n’a pas suivi le cours habituel de son évolution.

En attendant de recueillir d’autres témoignages, réjouissons-nous avec Anita et partageons avec elle ces pages d’un bonheur dépassant nos attentes.

Anita Moorjani, Mon Voyage de guérison des frontières de la mort aux portes de la vie, préface du Docteur Wayne W. Dyer, Paris, Guy Trédaniel, 2012, 239 p.,  19, 90 euros.

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