Un été médiéval en Touraine, et plus si affinités

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Au cœur de l’été, CultureMag vous invite à sillonner nos belles provinces. Quelques étapes en Touraine s’impose durant les beaux jours.

Pour commencer, en route pour Chinon.

Résidence des comtes d’Anjou, la forteresse royale de Chinon, sise  au seuil de l’Anjou et du Poitou fut le lieu de rencontre entre le Dauphin Charles et Jehanne d’Arc. En 2014, elle accueille une exposition sur les fascinants Templiers qui entraîne les visiteurs dans un parcours haletant.

Classé monument historique, c est le Conseil Général d’Indres et Loire , soutenu par l’État, qui offre aux visiteurs le bonheur de franchir « les marchés du Temps », au terme de 10 ans de mise en œuvre.
Pensez que le carillon que vous pouvez entendre, œuvre d’un fondeur de Charles VI, est le même que celui qu entendit Jehanne d’Arc !
Outre l’exposition permanente, la forteresse vous embarque pour un voyage unique jusqu au 31 décembre au cœur des  croisades médiévales à l’occasion du 700eme anniversaire de la mort de Jacques de Molay, Grand Maître de l’Ordre des Templiers détenu, ainsi que d’autres dignitaires interrogés, dans cette forteresse.

Une exposition interactive entraîne le visiteur sur la route de l’Orient à la suite des Grands Maîtres de l’Ordre, jusqu’à l’arrestation et la détention des Templiers avec Jacques de Molay dans la tour Coudray dont plusieurs graffitis témoignent de la présence.

Le parchemin confessant les prétendues fautes des Templiers rédigées en cette résidence royale de Chinon, resté inédit et au secret dans les archives du Vatican, s’expose en copie dans l’exposition.

À Chinon, le mystère des Templiers à travers un parcours historique et ludique, vous interroge. Et ne laisse de vous surprendre…

La route médiévale se poursuit jusqu’à Loches

Loches, l’autre cité tourangelle, a quant à elle décidé de « costumer l’Histoire » pendant quelques mois !

/La cité royale de Loches ou mille ans d’Histoire d’une ville réputée imprenable !

Dressée sur un éperon rocheux et entourée de deux kilomètres d’enceintes, la ville de Loches voit s’échelonner cinq siècles de constructions.
Au XIème siècle, fut érigé le donjon sud par le Comte d’Anjou Foulques III Nerra – tour monumentale défensive et résidentielle qui connut plusieurs sièges contre les Capétiens et les Plantagenêts (XII et XIIIème siècles). Sur l’extrémité nord de l’éperon, un Logis bâti au XIVème siècle à l’initiative du Duc d’Anjou.
C’est également à Loches, en 1429, que Charles VII reçoit Jeanne d’Arc, quelques jours après que cette dernière eut  repris Orléans aux Anglais.
La demeure connaît ensuite une extension de logis, grâce à Anne Boleyn, mécène avisé.
Quant au donjon, il sert de prison d’État. On citera parmi les prisonniers de marque  qui y ont été enfermés, le duc de Milan et  un ministre de Louis XI.
Jusqu’en 1924, Loches garde sa fonction carcérale, permettant indirectement le maintien du site en état, au début  du XXe siècle, sous la surveillance d’un gardien amateur d’archéologie, les prisonniers dégagent une partie des souterrains au sud de l’enceinte.

Aujourd’hui, loin de son sinistre office, la cité royale de Loches évoque l’élégance à travers l’Histoire grâce à une exposition faisant revivre parmi cent costumes, des tenues anciennes issues des collections de l’opéra d’Angers-Nantes, de la Cinémathèque Française, etc.
On y découvre des tenues aussi célèbres que le costume d’Ingrid Bergman dans Joan of Arc de Victor Fleming, les tenues de Mélanie Thierry, Gaspard Ulliel et Lambert Wilson dans La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier ou encore une quinzaine de pièces issues du vestiaire de La Reine Margot de Patrice Chéreau, telle la robe de mariée que portait Isabelle Adjani.

Sachez aussi que la cité royale de Loches connait chaque année de plus en plus de succès avec ses nocturnes les Mille et une flammes. Elles se dérouleront  les soirées des  8 – 9 & 15 – 16 août 2014.
On vous proposera une balade envoûtante à la lueur des bougies, torches, flambeaux… pour célébrer le millième anniversaire de la construction du Donjon par le comte d’Anjou Foulques Nerra. Ambiance chatoyante renforcée par la mise en lumière des différentes façades de la cité royale.

Goûter le terroir tourangeau

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Et si votre cœur bat un peu plus pour la belle Touraine, alors vous raffolerez d’un immense domaine du XIXème, au cœur de la Vallée des Roi : La Trigalière un endroit sauvage et rare, composé comme un ensemble de huit maisons, articulé sur un rayon de deux kilomètres autour de sa Maison de Maître, “le Cottage”.

Pour passer du rêve à la réalité, il a fallu toute la passion et la volonté d’une famille à travers trois générations pour travailler et offrir aujourd’hui un domaine forestier exemplaire.
Chacun pourra désormais y vivre l’expérience de savourer son environnement et sa nature authentiques, en s’y sentant chez lui avec des étangs, une forêt de 1200 hectares… Les maisons sont indépendantes et idéalement réparties,  elles sont harmonieusement décorées entre touches design, art contemporain et mobilier ancien, une parenthèse de nature à seulement 2h30 de Paris. Un grand nombre d’activités culturelles ou sportives sont proposées aux alentours (visite des châteaux de la Loire, golf, randonnée, le vélo, le tennis, le ping-pong, la pêche…).

Le Domaine de la Trigalière vous offre « un temps pour soi ». Un lieu où mettre les pendules à une autre heure , dans une époque où nous cherchons tous du sens et cherchons à vivre autrement, au rythme de la nature tourangelle.

Clotilde Rudolff et Salsa Bertin

Pratique :

Templiers
Forteresse royale de Chinon
Jusqu’au 31 décembre 2014

Costumer l’Histoire
Cité royale de Loches
Jusqu au 21 septembre 2014

Se loger
Domaine de la Trigalière – 37340 Ambillou
Tél : +33 (0) 2 47 28 38 88 – info@domainedelatrigaliere.com

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