La Foire aux vins de septembre (suite)

/Viennent de commencer les rituelles foires aux vins de septembre. L’occasion de faire quelques bonnes affaires dans les grandes surfaces et les supermarchés ou chez les cavistes.

D’abord, sachez aussi que les grandes et belles bouteilles que l’on pouvait acquérir il y a quelques années sont de plus en plus rares à cause de la crise. On peut en trouver quelques-unes ici et là, notamment chez de grands cavistes à Paris (Lavinia par exemple) ou dans les grandes villes. Mais attention, les prix ne sont divulgués que sur place et non affichés dans les catalogues pour se protéger de la concurrence.
Le principe d’une Foire aux vins est simple : proposer des lots de bouteilles à tous les prix dans des catégories et des cépages très diversifiés, disons de plus en plus diversifiés en dehors des traditionnelles bouteilles de Bordeaux. Au départ, pendant des mois, des directeurs, des cavistes des grandes enseignes de la distribution comme Monoprix, Carrefour, Intermarché, Leclerc ou Géant Casino, ont passé du temps chez les producteurs pour faire leur sélection : souvent des bouteilles à partir de 6, 7, 8 ou 9 € – donc des prix très compétitifs.
Je vous renvoie au dossier de Pierre Guigui et Frédérique Hermine dans le numéro de GAULT & MILLAU daté de septembre-octobre qui fait sa une avec ce titre : « Foires aux vins : les 200 bouteilles obligatoires ».

Jusqu’au 22 septembre, Carrefour proposait 6 catalogues régionaux et un catalogue national. Pierre Guigui cite l’acheteur de Carrefour (2e + grosse vente foires aux vins) qui déclare : « Nous sélectionnons des vins de 2 à 90 € qui comblent els attentes des néophytes et des connaisseurs. » Et il a raison de dire que de plus en plus les amateurs souhaitent acheter des appellations découvertes comme le Rhône et le Languedoc. Savoir aussi que l’on peut faire confiance aux acheteurs qui sélectionnent que les meilleurs rapports qualité-prix. Si vous voulez un vin de soif avec une texture souple et soyeuse, vous achèterez par exemple un Côtes du Rhône villages de chez Sophie Brusset/Cairanne 2013 à 7, 90 €. Mais si vous voulez un très rare Rivesaltes Parcé 1976, avec un côté fruité, badiane, poire confite et abricot, il sera à vous à 14, 90 €. Une affaire.

Autre exemple intéressant : INTERMARCHÉ (foire jusqu’au 21 septembre) cette fois, le troisième plus gros acheteur: cette année, la marque a créé un Club des amateurs de vins qui rassemblent des clients réguliers et qui ont sélectionné 45 bouteilles du catalogues sur les 90 présentes et qui portent l’estampille du Club. Bien sûr cette sélection a été réalisée au printemps et les dégustateurs ont privilégié les vins les plus faciles à boire à cette saison. Ainsi, les vins plus acides n’y figurent pas, alors « qu’ils augurent d’une certaine longévité, les tanniques qui ont besoin de temps pour s’assouplir. », comme le souligne Pierre Guigui. Surprise, on trouve un Vacqueyras 2012, Domaine du grand prieur( Rhône) « nez bien ouvert qui fleure la violette, une bouche réglissée…. », à un prix très raisonnable : 6, 29 €.

Que de bonnes affaires ?

L’amateur s’y retrouvera volontiers dans ces vastes foires, comme au Repaire de Bacchus avec des champagne blanc de blanc ou pinot noir à moins de 27 €. Chez Monoprix avec des raretés et des trouvailles : un muscadet effervescent, un vin du Roussillon, un autre de Chinon ou un Champagne Brut Grand cru blanc de blancs signé Le Mesnil à 19, 95 €, au bon goût de fleurs blanches. Ou chez Nicolas, on soldera 70 références jusqu’à moins 20 % dans 480 boutiques. Sachez si vous souhaitez acquérir un vin de soif, un vin de garde, ou miser sur l’avenir.

À lire GAULT & MILLAU sept/octobre et le « Spécial Vins » du POINT, signés Jacques Dupont.

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