Le Temps des Mérovingiens

/Il est grand temps de pousser la porte du musée de Cluny et de se téléporter au Temps  des Mérovingiens.
Remarquable et spectaculaire autant par le cadre somptueux du musée du Moyen-Age que par les objets exposés : du trésor de Childéric au trône du « bon Roi Dagobert », cette exposition retrace les origines de la France.
Magnifique.

Le début du Moyen Âge est marqué par des formes d’expression originales, mais peu connues. L’exposition Les Temps mérovingiens éclaire cette période foisonnante, de trois cents ans (de la bataille des Champs catalauniques en 451 à la fin du règne des « rois fainéants » en 751), entre influence de l’empire romain et mise en place de nouvelles formes de pouvoir loin de l’image de « barbarie » qui leur était autrefois attachée.

Dans un dialogue inédit, manuscrits des VIIe et VIIIe siècles provenant notamment du département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, des bibliothèques de Laon et d’Autun, de la bibliothèque apostolique vaticane ou des Archives nationales de France entrent en résonance avec les collections du musée de Cluny et les prêts du musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, du British Museum, du musée jurassien d’art et d’histoire de Delémont ou encore du musée Alfred-Bonno de Chelles.

Les Temps mérovingiens est présentée dans le cadre majestueux du frigidarium des thermes gallo-romains.

Plus de cent cinquante œuvres, sculptures, manuscrits enluminés, pièces d’orfèvrerie, monnaies, textiles ou encore documents d’archives sont réunies grâce à un partenariat scientifique avec la Bibliothèque nationale de France. Plusieurs chefs d’œuvre du Cabinet des Médailles sont ainsi exposés, parmi lesquels les vestiges du trésor de Childéric, le trésor de Gourdon ou le fameux trône dit de Dagobert.

Entre persistance d’un idéal impérial d’inspiration romaine et influence germanique et insulaire, une multitude de royaumes se constitue, parmi lesquels le royaume franc.
La diffusion du christianisme conduit à l’émergence de nouvelles croyances, dans les reliques par exemple, alors même que résistent certaines traditions païennes, intégrées dans les pratiques liturgiques qui émergent à cette époque.

Cette profonde originalité se révèle dans les productions artistiques mérovingiennes, d’une richesse de matières et de couleurs qui surprennent encore aujourd’hui. La diversité des formes d’écriture témoigne du foisonnement intellectuel qui anime les centres monastiques ou épiscopaux, foyers de création où se développe une culture savante.
Des œuvres comme la chasuble de la reine Bathilde, les pièces de monnaie ou les diplômes des rois francs attestent de la complexité des expressions du pouvoir, entre héritage antique et formes singulières.

Dans un dialogue inédit, manuscrits des VIIe et VIIIe siècles provenant notamment du département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, des bibliothèques de Laon et d’Autun, de la bibliothèque apostolique vaticane ou des Archives nationales de France entrent en résonance avec les collections du musée de Cluny et les prêts du musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, du British Museum, du musée jurassien d’art et d’histoire de Delémont ou encore du musée Alfred-Bonno de Chelles.

Porte d’entrée dans un Moyen Âge qui couvre mille ans d’histoire européenne, les temps des thermes de Lutèce, l’exposition entraîne le visiteur dans une plongée au coeur de trois cents ans de richesse des arts et des lettres.

Jusqu’au 13 février, au Musée du Moyen-Âge
6 place Paul Painlevé – 75005 PARIS

Tél : 01 53 73 78 00 – 01 53 73 78 16

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.