Ma reine

/Voici le premier roman d’un homme plus tout à fait jeune, mais qu’importe. C’est une réussite.

Un rêve d’enfance. D’une enfance heurtée, aux marges du monde, dans un sud-est de la France abandonné de tous, au milieu des années 1960. Le narrateur est un simple à qui papa et maman laissent faire le plein d’essence aux clients.

Il décide de partir faire la guerre pour être un homme ; il n’ira pas bien loin, mais a-t-on besoin de partir loin pour découvrir ce que l’on est, pour comprendre le monde ?

Il découvrira une jeune fille, le temps d’un été, et des jeux innocents, et puis un berger qui tentera de lui apprendre à sortir de l’enfance. Un beau roman, plein de douceur et de mélancolie.

Un roman déniché par Cultura lors de sa traditionnelle remise de prix de la rentrée. Bien vu.

 

Jean-Baptiste Andrea, Ma reine, L’Iconoclaste, 222 pages

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