Au sein des programmations foisonnantes des festivals estivaux se cachent de nombreuses perles. L’une d’elle provient de La République Démocratique du Congo et répond au doux nom de Staff Benda Bilili. Un groupe unique aux rythmiques folkloriques et aux accents blues funk.
À cette courte présentation, seul les amateurs de musique du monde liront la suite et pourtant l’essence (les sens ?) même du groupe nous emmène au plus profond de l’âme humaine avec une perception sensible et laconique. Pour la première fois de leur vie, ils débarquent en Europe et plus précisément en France aux Eurockéennes de Belfort.
Programmés le dimanche sur la scène de La Plage, je les ai croisés la veille, juste avant leur conférence de presse. Je parlerai ici plus d’une rencontre que d’une interview. Une sincérité instantanée se dégage. Si les médias s’emparent de leur handicap comme particularité singulière avec entre autre leurs « tricycles spectaculaires à la Mad Max », je préférerais ici parler de leur générosité personnelle et musicale. Dans leur bagage, ils ont apporté des guitares blues dont certaines sont fabriquées par leurs soins. « Très très fort » le nom du dernier album du Staff Benda Bilili, est synonyme de vie et d’amour.
Tel pourrait être le message de ces envoyés sacrés de Kinshasa. Une virée underground africaine qui a convaincu plus de 3000 personnes aux Eurockéennes de Belfort.
Présentation du « Staff » par Kem programmateur des Eurocks et par le groupe en musique :
Cliquez ici : Staff Benda Bilili (fichier mp3).
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