En ce mois de septembre, les côtes normandes se voient « prises d’assaut » par les Américains venus en masse.
Mais ici pas question de guerre. Juste de cinéma.
En effet, s’est ouvert le 4 septembre dernier le festival de Deauville, entièrement consacré à la production made in USA. Petit tour d’horizon de cette 35éme édition.
Créé en 1975 par Lionel Chouchan et André Halimi (journalistes qui sont aussi à l’origine en 1982 du Festival policier de Cognac), Deauville est devenu un lieu de rendez-vous incontournable pour les amoureux du septième art.
Compétitif uniquement depuis 1995, le festival n’a jamais perdu de vue sa ligne directrice : partager et faire découvrir un visage de la création d’outre-Manche, trop souvent décriée, trop souvent méconnue.
Dès lors, Jean-Pierre Jeunet président du jury et successeur de Carole Bouquet, assisté par Dany Boon, Bruno Podalydès ou bien Patrice Leconte, aura pour tâche de départager une dizaine de longs-métrages, parmi lesquels Shrink de Jonas Pete portant sur la rencontre d’un psy, campé par Kevin Spacey, et d’une ado.
Ou encore Cold Souls de Sophie Bathes, avec Paul Giamatti en acteur désabusé se payant les services d’un laboratoire qui se propose d’alléger les maux de l’âme.
Sélection alléchante, programmation foisonnante : 100 films projetés, 11 avant-premières, hommage à Andy Garcia et un invité d’honneur en la personne d’Harrison Ford.
Bref, et ce malgré les rumeurs négatives qui jugent le festival en perte de vitesse, cette édition 2009 semble tenir ses promesses. Confirmation le 13 septembre avec le palmarès.
Guillaume Blacherois
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