Séjourner à Vichy pendant une cure

Pour profiter de la ville lors d’une cure, voici quelques activités incontournables à Vichy, cité au patrimoine riche.

Les Chalets

/Vichy appartient à ces villes privilégiées, écloses à la fin du XIXème et témoin privilégiés de l’architecture second Empire. Le tour des villas Napoléon III et des hôtels de la Belle-Époque s’impose absolument.
Les séjours réguliers de l’empereur Napoléon III à Vichy  le décidèrent à aménager la ville. Le trajet Paris-Vichy fut facilité par la construction de la gare en 1862.  Les verrières protégeant les quais sont de style Art nouveau. La gare fut agrandie en 1977.

Une série de chalets qui fut construite pour l’Empereur et sa suite. Les plus prestigieux se trouvent sur le boulevard des États-Unis. Ils sont dus à l’architecte Jean Lefaure et sont faits de briques et de bois. Le chalet Marie-Louise (n° 109), construit en 1863 est le premier que l’empereur commanda à Vichy. Il n’y habita qu’une saison à cause des balcons qui, donnant sur la rue, nuisaient à son intimité.
Au 109 bis, se trouve le chalet de Clermont-Tonnerre, construit en 1863 en brique et bois par Jean Lefaure pour le capitaine de Clermont-Tonnerre, qui assurait la sécurité du souverain.
Le chalet de l’Empereur, au n° 107, fut construit en 1864, pour remplacer le chalet Marie-Louise comme résidence de Napoléon III. Le balcon donnait donc sur le parc.
Le chalet des Roses, au n° 101, fut bâti en 1864 pour le ministre des Finances de 1861 à 1867, Achille Fould. Il s’inspirait de l’architecture suisse et américaine.
Avenue Aristide-Briand se trouve le chalet des suppliques, construit en 1864-1865, et logis du gardien du parc Napoléon III sur lequel donnent les chalets du boulevard Kennedy.

Vestiges de la Belle-Époque

/Comme toutes les villes thermales, Vichy connut une activité intense entre les deux guerre. Belle-Époque et folles années dont témoignent les vestiges des palaces, aujourd’hui transformés en immeubles d’habitation. En1939, les hôtels sont au nombre de 202.
Au détour d’une rue, découvrez les balcons ouvragés, les corniches, les entrées monumentales…
Parmi les hôtels notables : le seul des palaces historiques à être encore en service, le Thermal Palace, situé sur la place Aletti, est dû à l’architecte René Moreau. Construit entre 1908 et 1911, il accueillit le commandant en chef des forces militaires et une partie du secrétariat d’État à la guerre.
A voir entre autres, l’hôtel des Ambassadeurs, de style néo-Louis XIII, est lui aussi situé place Aletti, et fut occupé par le corps diplomatique français entre 1940 et 1944. Ou encore, celui qui fut le plus grand et le plus luxueux : l’hôtel Ruhl (ou Hôtel Radio ou Palais des Parcs)…

Mais le fleuron de l’architecture de la Belle-Époque sont les fameuses villas vichyssoises. Avec leur profusion d’éléments décoratifs tels que les balustrades en fer forgé, frises, vitraux, dômes vernissés…, et l’éclectisme des façades néo-gothiques, flamandes, etc. Ces façades, destinées à séduire les locataires, mêlent les styles, sans aucun souci d’homogénéité ni de cohérence avec la décoration intérieure. Des curiosités architecturales à découvrir grâce aux guides de l’Office de Tourisme. On ne manquera pas de se promener avant tout dans la rue Hubert Colombier où se succèdent le Castel Français de style néo-gothique, le Castel Van Dyck avec son style flamand, ou encore la Villa Liberty, la plus éclectique.

Tous à l’opéra à l’occasion du 110ème anniversaire de l’Opéra de Vichy !

Suite à la première visite de l’Empereur en 1861, le public commença à affluer, si bien qu’à la demande du souverain, on construit un casino afin de distraire les curistes. Inauguré en 1865, le bâtiment se révèle vite insuffisant. La Compagnie Fermière décide alors de doter la ville de Vichy de d’un vaste périmètre thermal et d’y inclure un Casino et Théâtre-Opéra. Cet ensemble deviendra l’actuel Grand casino.
Le bâtiment est conçu par Charles Lecoeur et le décor floral inédit des trois grandes portes de la façade s’ouvrant sur le parc, d’Emile Robert (ferronnier d’art célèbre).  On peut aussi admirer des sculptures ornementales de Pierre Seguin.
La salle fut à l’époque la plus grande salle de théâtre de province avec 1483 places. Dans le plus pur style Art Nouveau, son décor de motifs floraux est signé par Léon Rudnicki. La coupole, très lumineuse, est entourée d’une couronne de lyres et d’une couronne de roses.
En 1901, l’Opéra de Vichy ouvrait ses portes avec Aïda de Verdi en guise d’hommage au compositeur italien qui venait de s’éteindre.

Entre 1901 et 1964, Vichy est réputée pour être « capitale d’été de la musique ». Pour renouer avec cette tradition, le soir venu, profitez de la Saison en Été avec les VIIIème Rencontres Lyriques Européennes.

En 2011, Verdi est naturellement présent avec son Requiem et à travers une soirée exceptionnelle Verdi raconté par sa femme, avec les voix de Marie-Christine Barrault et de Leontina Vaduva.

Visites guidées pendant la journée et concerts le soir dans le magnifique opéra.

Et pour finir en douceur, une escale aux Marocains, chocolatier-confiseur installé depuis près d’un siècle dans le centre-ville… Dans la jolie boutique art-déco, les spécialités « marocains » et « alma » sont des créations exceptionnelles remontant aux origines de la chocolaterie.
Certains bonbons de chocolats et les marocains réalisés avec la succulente pâte d’amandes maison sont tout simplement divins.

Infos :

www.vichy-tourisme.com

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