Alain Scott à la galerie Etienne de Causans

/Alain Scott  expose  à la galerie Etienne de Causans à Paris jusqu’au 10 avril ! Plus que quelques jours pour en profiter…


Alain Scott suit son chemin!Mais quel est-il ? Parsemé de femmes qui ont traversé des époques diverses. N’allez pas croire qu’elles ont fait partie de sa vie, non, mais de son imagination puisqu’il s’inspire souvent de ses filles, de sa femme ou d’une expression. Son cheminement est un parcours éclectique.

Influencé par l’artiste Hammershoi, Alain Scott s’inspire de l’atmosphère de son œuvre pour en faire des tableaux à l’ambiance paisible et épurée. Il revient vers son point de départ pour repartir dans une autre direction, et ses changements  importants dans son destin d’artiste et dans son quotidien sont toujours en harmonie avec ce qu’il peint.
Ses multiples facettes et ce doux amalgame un peu fou apparaissent peu à peu dans son atelier, présent dans un coin de son appartement, toujours dans le même esprit de mêler sa vie quotidienne à celle d’artiste.  D’autres étapes apparaissent, d’autres personnages aussi, à la fois sérieux, charmants, sereins mais aussi plein d’humour comme ses collages sur le thème de la reine Elisabeth II.

Alain Scott baigne dans cette ambiance artistique depuis son plus jeune âge puisque sa mère est aussi artiste peintre et que lui-même a réalisé son premier tableau à l’âge de 14 ans. Il poursuit aussi sa voie vers la musique en composant actuellement au piano une opérette.
Exerçant un métier pour lequel la rigueur est de mise, son art constitue une sorte d’échappatoire. Les matières ne sont pas anodines : des toiles bien sûr mais aussi du bois, et même des cadres en fer forgé donnent une apparence quelque peu surannée parfois à ces portraits.
Comme un voyage riche en découvertes, ses étapes sont parfois complexes, mais il a sa logique : « il faut être asphyxié dit-il pour qu’il se passe quelque chose ». Ce dont il se nourrit en ce moment, c’est la caligraphie, comme une envolée pour se libérer et ne surtout pas être prisonnier.

Sa dernière rencontre spirituelle, c’est Fabienne Verdier, peintre caligraphe. Il s’en inspire avec des encres qui semblent s’échapper des tableaux. Et à nouveau Alain Scott  sort de ses cadres, va tout remettre en cause mais de manière réfléchie comme certaines oeuvres qu’il va retoucher 10 ans après. A chaque fois, c’est une nouvelle rencontre, une libération et sa propre dynamique de  vie.

Isabelle Jolly-Gojon

Jusqu’au 10 avril
A la galerie Etienne de Causans
25 rue de Seine
75006 Paris
01 43 26 54 48

Photos : Jad Engerand.

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