Les dernières années de Raphaël s’achèvent dans quelques jours… au Louvre. Courez, il est encore temps, pour découvrir des dizaines d’œuvres du maître de la Renaissance.
L’exposition présente notamment 44 tableaux et 28 dessins venant de 40 collections, dont celles du Louvre et du Prado.
Le projet concocté par les deux musées était ambitieux. Le parcours représentant les dernières années de la vie de l’artiste est magistral. Mais aussi délicat à présenter dans la mesure où l’artiste ne travaillait pas seul, surtout dans les dernières années où il devint difficile de faire la part entre son travail et celui de ses disciples, notamment Giulio Romano et Gianfresco Penni.
Les tableaux couvrent la période de 1513 à 1524, ses années romaines, alors qu’il travaille dans les salles du Vatican, aux côtés de Michel-Ange et de bien d’autres grands peintres italiens. Et aussi ceux qui ont été faits pendant les quatre années suivant sa mort, de manière à présenter des toiles de certains de ses élèves.
Des tableaux de la maturité, synthèse de ma manière acquise à Florence, et qui incita le Pape Jules II à le faire venir et le Pape Léon X à en faire son peintre officiel.
Sur tous les fronts dans les dernières années, Raphaël, boulimique de travail, abat un travail de virtuose sur tous les fronts, religieux ou privés. Il crée ainsi le grand atelier jamais vu jusqu’à lors, s’entourant de plusieurs dizaines de collaborateurs.
Pourtant, malgré la masse des commandes, son style su rester aussi précis que fluide, de ses portraits émane une grâce sans pareille qui laisse transparaître quelque chose de l’âme.
À Rome, à Florence ou à Paris, Raphaël est éternel.
« Raphaël, les dernières années », au Louvre du 11 octobre 2012 au 14 janvier 2013.
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