Symbole de l’habitat de montagne par excellence le chalet est en réalité une invention récente. Et pour retourner aux sources de ce nouvel habitat de montagne emblématique, un détour et un séjour à Megève s’impose. Là, l’évolution de son architecture se déploie comme en nul autre endroit !
En séjournant notamment Aux Fermes de Marie, vous serez plongés aux origines du chalet « traditionnel » dans un écrin de verdure ou de blancheur. Depuis 1989, la tradition, ce sont eux qui l’on créée : Jean-Louis et Jocelyne Sibuet !
Frileusement blotti au creux des montagnes enneigées, c’est ainsi que l’on imagine le chalet montagnard. Pourtant, le traditionnel habitat de bois date plutôt de l’avènement du tourisme et de la maison de villégiature. La véritable construction des montagnards étant la ferme.
À Megève, l’histoire des Fermes de Marie résume à elle seule, la naissance d’un nouvel art de vivre à la montagne, entre savoir-faire savoyards et nouvelle architecture.
En plongeant aux plus profond des racines savoyardes Jean-Louis et Jocelyne Sibuet ont réussi le tour de force de créer une tradition désormais réputée et reprise dans le monde entier.
Parmi les établissements luxueux et charmants comme le Mont Blanc, le domaine du Mont d’Arbois, le Flocon de Sel (voir notre article dans les « bonnes adresses » de CultureMag), etc., le grand chalet des Fermes de Marie résume le style inhérent et avant-gardiste, à l’époque, de cet authentique village savoyard.
Avec son bois partout, ses charpentes en cascade, ses coins et ses recoins, ses petits et grands salons, son bar, ses restaurants, ses niches, sa terrasse intérieure, son spa, sa piscine, ce grand bâtiment, possède un air plus « ancien » que nature. Normal, il a été édifié avec des matériaux anciens et regorge d’objets chinés par la propriétaire, de la table en passant par des poutres impressionnantes. Ses neufs chalets sont faits du bois d’anciens chalets plusieurs fois centenaires dégagent un pouvoir réconfortant et apaisant.
Les cheminées crépitent, l’accueil du concierge est chaleureux, le spa « Pure Altitude », invite aux massages, soins, rituels… Bref, la simplicité et la sérénité du vrai luxe y règnent.
Le plaisir de ce lieu atypique ne serait pas complet sans une bonne table, aussi authentique et généreuse que l’ensemble du lieu avec sa magnifique salle à manger surplombant le restaurant traditionnel mené avec discrétion par le chef Christophe Cote qui suit une cuisine savoyarde retravaillée avec légèreté et finesse sans faillir au meilleur de la tradition : Morilles en ragoût au vin jaune,crème de chalet et miettes de pain ou des plats canailles comme des Croustillant de ris et pieds de veau purée de panais et morilles au restaurant traditionnel ou la déclinaison de truffes à la Salle à Manger avec le ris de veau de lait réduit d’échalotes au vin jaune poudré de coquelicot… Sans oublier, bien sûr, les meilleurs vins de Savoie.
Mais ce qui flotte et qui demeure inimitable avant tout, c’est la passion qui anime les fondateurs des Fermes de Marie. La touche qui signe une identité à travers chaque élément de décoration, chaque meuble chiné. Plus qu’un séjour, y déposer ses valises quelques temps est une expérience.
Les Fermes de Marie
chemin de Riante Colline
74120 Megève
Tél. 04 50 93 03 10
Carte : 90 €
www.fermesdemarie.com
Un peu de culture à Megève…
Petite station de ski aux pistes réputées faciles, Megève est surtout courue pour sa douceur de vivre. Outre la douceur des Fermes de Marie, les activités culturelles mégevannes ne manquent pas et permettent une immersion complète dans la culture de la région.
Cette année, une visite au Musée de Megève s’impose…
Le Musée de Megève fut d’abord un bâtiment acheté à un fermier en 1706 par le révérend Blaise Gaspard Orsy dans le but d’y créer une Maison de Charité destinée à accueillir les démunis, les orphelins et les vieillards. Il fut alors dirigé par la Compagnie des Dames de la Charité,fondée en 1696 par le même révérend,avec pour mission de « servir les malades,visiter et secourir les pauvres, protéger les orphelins et recueillir les infirmes ne pouvant ni travailler ni mendier ».
Entre 1754 et 1809, le bâtiment est de nouveau incendié.
Après la Révolution, dès 1795, la Maison de Charité devient un Hospice et peut héberger vingt pauvres hommes et femmes. La direction en est confiée aux Soeurs de Saint-Joseph en 1862 par le curé Ambroise MARTIN. Un hospice annexe, dit « Maison Saint-Joseph », est construit quasiment en face du Musée entre 1934 et 1935.
Et en 1982, après l’ouverture de la maison de retraite, des expositions thématiques sont organisées dans l’ancien hospice inoccupé : c’est l’époque de « Megève expo », galerie d’exposition gérée par Robert Jeanroy qui devient officiellement le Musée de Megève en 1988. C’est seulement en 1989 que la commune devient propriétaire du bâtiment.
Le Musée occupe désormais le rez-de-chaussée tandis que l’étage abrite certains services de la Commune.
Les expositions du Musée
Exposition « Georges GIMEL (1898-1962), un moderne à Megève ».
Pour le 50ème anniversaire de la mort de Georges Gimel, le Musée de Megève consacre une exposition à cet artiste peintre, fresquiste, graveur, lithographe et émailleur qui a réalisé de nombreuses oeuvres décoratives à Megève dans les années 1930 à 1960,dont le Chemin de Croix de l’église Saint-Jean-Baptiste. Présentation inédite d’une série de 25 portraits de Mégevans grâce au prêt d’un collectionneur privé.
Du jeudi 20 décembre 2012 au dimanche 12 mai 2013 inclus, de 15h à 19h30 tous les jours sauf le samedi.
Musée de Megève
66 rue du Comte de Capré
74120 MEGEVE
Tél. : 04 50 21 21 01
Ouvert tous les jours sauf le samedi, de 14h30 à 19h. Entrée libre.
Et aussi :
Pour les plus jeunes, à la Médiathèque, 247 route du Palais des Sports, se tient une exposition jeunesse qui invite à un grand voyage dans les coulisses d’un livre, de sa création à sa fabrication. Avec les éditions Rue du Monde. Entrée libre.
Plus d’infos : www.megeve.com
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