VICTOIRE POUR PARIS contre LVMH et le Maire de Paris, spécialiste des projets irrespectueux de la physionomie parisienne, qui veulent la défigurer au nom de l’argent roi !
La SPPEF et SOS Paris saluent la décision sage et argumentée de la Cour administrative d’appel confirmant l’annulation du permis de construire de la Samaritaine, un site stratégique qui se déploie, face au Pont-Neuf, sur deux cents mètres entre la Seine et la rue de Rivoli.
Le jugement dit que « l’ample façade de couleur blanche, de 73 mètres de long et 25 mètres de hauteur, quasiment dépourvue d’ouvertures, sans autre élément décoratif que les ondulations verticales du verre sérigraphié, ne s’insère pas dans le tissu urbain du quartier ».
Ce projet orgueilleux ne respecte pas les règles du plan local d’urbanisme (PLU), lequel stipule que les « constructions nouvelles doivent s’insérer dans le paysage par leur volume, leurs matériaux, leur aspect ».
Cette décision conforte pleinement leurs analyses et démontre la validité de leur combat.
Par contraste, elle souligne que la Ville de Paris aurait dû suivre l’avis éclairé de la Commission du Vieux Paris et met en lumière l’impéritie du Ministère de la Culture.
Par delà le cas emblématique de la Samaritaine, c’est la problématique de la place de l’architecture contemporaine dans les centres anciens qui est posée. Les Parisiens doivent aujourd’hui s’approprier cette victoire, fruit d’un combat démocratique conduit par les associations : cette décision est tout simplement le reflet du texte équilibré du Plan Local d’Urbanisme, prohibant aussi bien le pastiche que l’architecture de rupture, forme infantile de la modernité.
Quelle autre voie possible pour Paris ?
SPPEF
39, avenue de la Motte-Piquet 75007 Paris
SOS Paris
103, rue de Vaugirard Paris 75006 Paris
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