Rafraîchissements littéraires : notre série estivale

Romans d’été… Proposition par CultureMag d’une série de livres à relire pendant les vacances.

 

À chaque été, les éditeurs de tous bords ne manquent pas de nous présenter pléthore de romans nouveaux qui siéraient parfaitement à la saison, et dont on appose très vite les étiquettes de « roman de l’été », « à lire sur la plage » ou « meilleur compagnon de voyage ».
Ces romans doivent absolument se caractériser par leur « fraîcheur », leur « histoire d’amour à couper le souffle », leurs « destinées hors du commun », pour ne pas que le lecteur, qui ne connaît que l’action et les sentiments mièvres, ne se lasse et en vienne à préférer le petit bain à la grande mer des mots.

Mais on pourrait  tout autant pu accoler aux affiches les slogans « vous passera l’ennui du trajet », « idéal pour accompagner votre sieste » ou « parfait apéritif pour attendre le melon que vous mangerez en entrée sur une chaise en plastique », cela ne changerait rien à cette entreprise : le livre n’est jamais pris pour lui-même, toujours pour s’occuper ; pour ainsi dire il n’est pas censé excéder l’activité que vous aviez prévue de faire pour vous détendre d’une année de dur labeur. Il ne doit surtout pas vous empêcher d’aller à la piscine, de manger votre merguez trop cuite ni interrompre votre partie de boules.

On a l’impression que ces romans — car les livres de l’été sont souvent des romans — ne sont faits que pour l’été, voire une journée et qu’ils n’y survivront pas. Ils sont pensés comme un moyen, et non comme une fin.

…leur sensibilité pourra émouvoir vos corps mâtinés de barbecues et de salades de riz.

Or, s’il est parfaitement concevable que la lecture de l’intégralité d’À la Recherche du Temps Perdu est sans doute trop exigeante pour les plages (et qu’elle demanderait que l’on y reste des semaines, ce qui n’est pas bon pour la peau), nous pensons néanmoins que d’autres œuvres, sans être fraîchement estampillées « été 2018 » n’en sont pas moins d’une grande modernité, et demeurent accessibles tout en étant riches d’enseignements par l’expérience de leur lecture.

Ces œuvres, dont certaines comptent parmi les « classiques », et qui ne se limitent pas au roman, méritent à n’en pas douter d’être à nouveaux introduites, et c’est ce que se propose de faire cette série estivale, qui en donnera quelques exemples.

Nous espérons qu’elles sauront vous intéresser, que leur beauté saura toucher vos esprits garnis par le soleil et que leur sensibilité pourra émouvoir vos corps mâtinés de barbecues et de salades de riz.

Maximilien

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