Votre château en Bourgogne….

Votre château en Bourgogne, entouré des plus belles appellations de la région, se nomme Saulon.
Ce domaine de 27 hectares à vingt minutes de Dijon mais surtout à deux encâblures de Nuits-Saint-Georges ou de Vosne-Romané ou encore de l’Abbaye de Cîteaux. Une maison de famille, idéale pour se ressourcer.

Le vaste domaine, composé du corps principal avec un château du XVIIème, plusieurs fois remanié sur le site d’un premier bâti du 14ème siècle disparu suite à un incendie, et de dépendances parfois plus anciennes, se déploie sur 27 hectares de parc et de bois, où la biodiversité est préservée.

Thierry Goux, le nouveau propriétaire a retroussé les manches depuis 2018 pour une restauration simple et de bon goût avec la société de décoration Rinck afin de redorer le blason de cette maison assez maltraitée par le passé.
Son parcours d’artisan du bois lui a donné le goût du patrimoine; et après un parcours impeccable l’ayant mené vers la décoration d’intérieur et l’entreprenariat, c’est naturellement qu’il se tourne vers la renaissance des domaines à restaurer, voire à sauver.

A Saulon, depuis quelques mois, les décors de boiserie sont à nouveau là, ainsi que des tapisseries, des gravures et des tentures, partiellement inspirées des travaux de deux lithographes bourguignons, Émile Sagot et Jean-Baptiste Bizard. Leurs planches, provenant du Voyage pittoresque en Bourgogne, de 1833, égayent les salles de vie du Château, aux côtés des gravures d’autres peintres du XIXe siècle, comme Victor Adam ou Eugène Lami qui créent leur effet. Les livres « meublent » ces espaces en leur conférant une âme particulière; nous raffolons de la petite bibliothèque de livre ancien nichée dans un recoin de la maison…

Le premier étage est décoré dans un style Louis-Philippe quelque peu modernisé, avec ses plafonds à caissons, ses longues tentures et ses meubles en bois. La salle de bains aux lambris bas et mosaïques de sol, conjugue sobriété et élégance.
Le second étage, plus contemporain, est plus épuré mais est d’une modernité qui commence à dater et surtout qui reste impersonnel malgré la qualité de éléments.
Enfin, le troisième, situé dans les combles, est l’étage des malles et des vieilles armoires remplies de souvenirs…le lieu idéal pour se reposer, car le temps s’y est arrêté. Les petites fenêtres qui percent les murs sont autant de cartes postales sur le parc et la piscine du château. La salle de bains est spacieuse, habillée de décorations fleuries, et bénéficie d’une vue imprenable sur l’horizon bourguignon. On regrette que la grande fenêtre soit réservée à la salle de bain alors que les chambres demeurent sombres.

L’atmosphère de la longère restaurée en 2019 dans lesquelles se trouvent les dix chambres de luxe et les quatre suites est une réussite. Avec ses murs épais, cette bâtisse, antérieure à l’actuel château conserve un charme particulier souligné par le mobilier ancien et rustique, dès l’entrée.
Une transformation dans le respect de l’architecture régionale et de ses matériaux : vieux bois de chêne, pierre ou terre cuite de Bourgogne, marbre du Jura tout proche. Les salles de bains en marbre et papier peint, sont lumineuses et minérales; chacune possède à la fois douche et baignoire.

Chaque chambre possède sa propre terrasse; ainsi le seul vis-à-vis sera dès lors la forêt, sa faune et sa flore, rien ne pouvant troubler la quiétude de ses hôtes. La vue sur la rivière et les jardins à la française, fait écho au décor intérieur. 

De l’autre côté du corps principal, le Pavillon, situé à l’est du château, abrite les chambres plus simples, dont 2 avec terrasses privées. 

 

Esprit maison de famille et décontraction règnent sur ces lieux accueillants qui se veulent accessibles aux visiteurs en pratiquant l’accessibilité et un juste prix plutôt qu’un luxe arrogant et clivant.
Le billard ou les échecs viennent accompagner les moments de douceur de vivre en intérieur, lesquels répondent aux vélos vintage en prêt à l’extérieur pour arpenter la propriété ou partir sur la route du vignoble, ou encore échanger quelques balles de ping-pong…

Et aux (vrais) beaux-jours, la piscine, élégante et sur gazon ainsi que les deux tentes accueilleront les familles pour des joyeux moments de détente.
Et comme on pratique ici le vrais sens de l’hospitalité, nos animaux sont aussi les bienvenus. D’ailleurs, ce n’est pas le chat de maison, qui a eu le flair de se faire adopter, qui vous dira le contraire. 

On attendra les très beaux jours pour les braseros et les baignades, et surtout pour partager au bord de l’étang, un pique-nique chic préparé par le chef dans un de ces paniers aussi élégants que champêtres.
Et un peu plus encore pour l’ouverture du Spa dont les travaux ont commencé… Mais chut, c’est un scoop !

 

A table !

Dans les anciennes écuries (ou cave), le restaurant gastronomique prend peu à peu ses marques avec des plats 100% faits maison concoctés avec des produits de saison, bien sûr ! Baptisée Les deux rivières en clin d’oeil aux deux rivières qui traversent la propriété, la table décline une carte raffinée qui change au gré des quatre saisons, raffinée et naturelle, aux prix doux. Le chef Thomas Brasleret évoque son inspiration pour lancer cette carte : « Je prends beaucoup de plaisir à reproduire des odeurs qui m’ont marqué, celles d’un plat oublié, par exemple, ou celles d’un cocktail ».

Le jeune chef exécutif, Sébastien Marie, se forme pour son premier poste de responsable sous la houlette de l’ancien étoilé et concocte chaque jour des plats avec les produits du terroir avant tout. De la belle cuisine inscrite dans le temps long et les cuissons justes : Epaule d’agneau confite 48h, salsifis glacés au café, caviar d’aubergines et oignon brulé ou Mignon de porc 57°C, poireaux braisés, crevettes grises et bisque de crustacés.
Sans oublier la généreuse côte de veau ou le succulent boeuf Angus à partager, ou encore, en solo cette fois, un beau poisson de rivière, et même quelques herbes du jardin, et bientôt des légumes du potager en cours de création.
Les becs sucrés ne sont pas oublié par la chef pâtissière, Céline Salvadori, avec une Pavlova revisitée, crème à l’anis de Flavigny, Rhubarbe pochée et sorbet rhubarbe – un dessert très tendance mais aux associations réussies.
Le verger, planté en 2019, donnera naissance à des desserts et des confitures auxquels nous avons déjà hâte de goûter.
Et la mention spéciale sera à cette carte courte de produits de terroir à prix plus que digestes : menu de midi en trois plats à 25€ ! De quoi ne plus hésiter à ouvrir la jolie carte des vins de Bourgogne laissant la part belle à la découverte de petites propriétés de grandes appellations. 

En bref, nous raffolons de cette belle adresse, loin d’un luxe ostentatoire et élitiste, qui ouvre ses portes à un large public, avec un réel sens de l’accueil : à  ceux qui ne roulent pas sur l’or, à ceux qui aiment partager des moments d’exception avec leur tribu, à ceux qui n’abandonnent pas leurs animaux de compagnie…
Au château de Saulon, tout a été conçu pour être un peu la « maison du bonheur », tout semble possible. Le gage d’un vrai repos.

 

Pratique :

Château de Saulon****
Restaurant Deux-Rivières

67 Route de Dijon, 21910 Saulon-la-Rue
www.chateau-saulon.com

 

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