« Douze, Une vie en alexandrins »: Et si la vie se mettait soudain à rimer ?
Un matin, sans prévenir, les mots cessent de s’échapper en prose : chaque phrase devient un vers de douze pieds. Une baguette à acheter ? Un divorce à annoncer ? Une gifle à rendre avec élégance ?
Des rimes en toute circonstances ! C’est le point de départ délicieusement absurde et follement poétique de Douze, Une vie en alexandrins, le nouveau seul-en-scène de Jean-Pierre Brouillaud. Mais attention : ici, pas de costume à fraise ni de rideaux en velours rouge. Juste un homme sur scène. Seul, avec son souffle, ses mots et son art de faire vibrer le quotidien par la musique du vers classique.
Professeur de droit à l’université le jour, écrivain aux multiples facettes la nuit, Brouillaud change de peau pour incarner un citoyen lambda, perdu dans un monde où Molière aurait remplacé Google Traduction. Il incarne un monde où la poésie désamorce les tensions et romantise l’ordinaire. Tout y passe : les files d’attente, les disputes, les ruptures, les absurdités de la vie moderne, et chaque scène se pare d’une élégance décalée, où la rime sublime la vie banale.
C’est intelligent, drôle, sensible. C’est la langue française qu’on redécouvre comme un terrain de jeu. Quelques chansons, un zeste de musique, et beaucoup d’humanité. Brouillaud ne fait pas que manier le verbe : il nous tend un miroir où la beauté du langage nous réconcilie avec nos maladresses, nos emportements et nos vies imparfaites.
Un spectacle unique, joyeusement littéraire, où le théâtre transforme la vie en vers… et en éclats de rire.
PRATIQUE :
Du 5 au 26 juillet 2025, relâche les jeudis à 14h45 à La maison de la parole, 7 rue du Prévôt, 84000 Avignon
Durée : 1h05
Genre : Seul en scène, Monologue Humoristique
Distribution : De et Avec Jean-Pierre Brouillaud
Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=gF3wZw8g3Hs
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