Grease, le spectacle musical de l’hiver

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Tubes des années 50, personnages tirés de l’âge d’or du rock’n roll…Grease, le film culte de Randal Kleiser avec John Travolta et Olivia Newton-John est l’objet d’une joyeuse adaptation française. Une série de représentations exceptionnelles fait vibrer la scène du Palais des Congrès de Paris.

Ce spectacle musical entraînant, avec trente musiciens et artistes sur scène, fait honneur à celui de Broadway, lequel inspira le film de 1978.
You’re the one that I want ou encore Summer Nihts, tubes immortels, rock’n roll et boogie-woogie enflamment le public durant le mois de décembre. Un vrai retour aux sources orchestré par Stéphane Laporte, Jeanne Deschaux et Olivier Benezech.

L’histoire… Basique et courte, elle est le prétexte aux chants et à la danse.

1958. Sandy et Danny tombés amoureux pendant l’été se retrouvent par hasard sur les bancs du lycée Rydelle. Danny, chef de la bande des T-Birds, blousons noirs et cheveux gominés, retrouve avec une joie contenue la jeune fille. Sandy, quant à elle, entre dans le groupe des filles délurées, les Pink Ladies. Tout oppose les deux jeunes gens mais ils décident de reprendre leurs relations.

/><b><span/Grease rend bien compte de la révolution sociale qui se préparait à la fin des années 50. Révolution musicale avec Elvis Presley, vestimentaire, sociale… Les années 60 s’annoncent.
Grease résume de manière sommaire cette époque avec la transformation de la sage Sandy en bombe sexuelle. Une « morale » à la petite semaine, reflet de ce que sera le message de 68. Mais, heureusement, Grease se revendique comme un pur divertissement.
En revanche, on appréciera la cohérence de l’esprit rebelle : comme en 1958, on refuse un monde aseptisé et normé, et on n’hésite pas à fumer tant et plus sur le plateau !

Le point faible de cette comédie musicale pimpante est le manque de voix de certains protagonistes –Sandy notamment. En outre, on regrette l’absence de bons vieux rocks acrobatiques et une mis en scène un peu poussive.

Foin d’esprit chagrin, on passe quand même un bon moment avec une chorégraphie dynamique, et tous les tubes qu’on aime. Pas si facile de passer après John Travolta !

*Photos Bernard Mouillon / MC Productions

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