Le 1er mars 2010 marque le 200ème anniversaire du compositeur polonais Frédéric Chopin. Paris fêtera dignement celui qui est arrivé dans la capitale française en 1831 pour y mourir en 1849 : il repose au Père-Lachaise. Le jour même, de nombreux concerts sont organisés dans les grandes salles parisiennes.
Voici quelques idées de concerts à suivre : à Pleyel le pianiste polonais, vainqueur du concours Chopin en 1975, jouera les sonates n°2 et 3, à Gaveau le pianiste russe Sergei Tarasov interprètera pour la première fois les 2 concertos en compagnie de l’Orchestre Romantique Européen tandis que Francis Huster dira Les Sylphides.
Un grand événement est organisé le week-end précédent à Châteauroux et à la Salle Pleyel. Sur deux jours, 60 pianistes vont donner l’intégrale de l’œuvre pour piano lors de 10 récitals gratuits qui associeront images, musique et textes avec les voix de Brigitte Fossey et de Pierre Arditi.
Le « festival » accueillera 10 pianistes de renom, 30 pianistes confirmés déjà reconnus et 20 jeunes espoirs (de 8 à 19 ans). La production sera présentée en deux parties : les pièces du compositeur jusqu’en 1839 sont jouées au Tarmac de Châteauroux (27 février de 10h à minuit) et celles de 1838 à 1849 à Pleyel (28 février de 14h à 23h30).
Parmi les 10 grands pianistes, on remarque les noms des plus fameux défenseurs de la musique de Chopin : Laurent Cabasso, Abdel Rahman El Bacha, Jean-Marc Luisada, Dominique Merlet, Jean-Claude Pennetier, Georges Pludermacher joueront à Châteauroux tandis que Brigitte Engerer, Yves Henry, Marc Laforêt, Bruno Rigutto seront à Paris.
Parmi les pianistes déjà confirmés et qui méritent d’être (re)découverts, on note les noms de Vardan Mamikonian, Dana Ciocarlie, Laure Favre-Kahn, pour Châteauroux, Romain Hervé, Vera Tsybakov, Nicolas Stavy, François Chaplin, pour Paris.
Ces festivités sont organisées en partenariat avec les Pianos Pleyel auxquels Chopin était très attaché. C’est grâce à Camille Pleyel, auquel il est présenté par Kalkbrenner, que Chopin peut se faire réellement connaître car c’est dans les salons de Pleyel qu’il donne son premier concert parisien le dimanche 26 février 1832. Hector Berlioz en parle même dans une critique : « excellents pianos unicordes de Pleyel destinés à exécuter dans les boudoirs élégants du grand monde les ravissantes Mazurkas, les Caprices si ingénieux de Chopin… ».
Voilà quelques-unes des nombreuses raisons pour lesquelles il ne faudra pas manquer d’assister à ce bel hommage le dernier week-end de février.
Pour retrouver l’intégralité du week-end Chopin, consulter le site internet :
www.bonanniversairemonsieurchopin.fr
Manon Ardouin
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