Et toujours les Sixties…

/Voyons. Comment dire ? En fait au début on n’y croit pas vraiment. Ça semble trop parfait, trop prononcé. Mais le virus a déjà agi. Les merveilles qui émanent de Show your colors, vous rappellent sans cesse à l’écoute. La durée parfaite, 3:33 minutes.

Une montée d’une telle pureté mélodique, au son mêlant rythmes latino (il y a un italien dans le trio) et cloches dignes du dernier Beach House (Teen Dream). À croire que la mixité d’un groupe favorise l’inspiration.

À l’instar des groupes sixties. Des potes avant tout. Les Beatles de Liverpool, qu’ils ont sauvée de l’oubli à tout jamais, Les Beach Boys de L.A, mais aussi bien sûr tous les descendants de Billie Holiday de la scène jazz.

Il n’y a pas un genre pour définir Lonely Drifter Karen. Un morceau comme Ready to Fall, est la synthèse parfaite entre Régina Spector et Amy Winehouse. Des paroles sixties , “I’m waiting too long”, et la petite Autrichienne nous emmène tantôt sur les monts remplis de fleurs comme sur la pochette des Kinks (Face to face), larmes assurées sur Julien, tantôt dans les rues pavées et risquées à l’approche d’un cabaret, dans Something’s Scortching.

Tout ceci sent la maîtrise absolue, une invitation au voyage (Rail road), avec cependant un accrochage sur A roof somewhere.
Ceux-là devraient être sur nos ondes, et tant pis pour ceux qui croient encore que c’est Lady Gaga qui mène la danse.

B. Bonnet

Lonely Drifter Karen, Fall of Spring, Crammed discs, 2010.

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