Un stradivarius pour Matthieu Arama

/L’histoire ressemble un peu à un conte de Noël. Matthieu Arama est un jeune violoniste qui, en quelques années, a déjà fait quelque bruit dans le monde musical !  Violoniste, chef d’orchestre, le musicien a plus d’une corde à son arc… ou à son violon.
Et quel violon  ! Un Stradivarius prêté par la Fondation Bernard Magrez, fameux propriétaire du « Pape Clément » et de multiples appellations à Bordeaux et dans le monde.

Quelques dates-clé de son brillant parcours : à 6 ans il commence l’apprentissage du violon et à 11, il fait ses débuts comme soliste à la Salle Gaveau à Paris. En 2000, il obtient le Premier prix mention très bien à l’unanimité avec un Prix spécial de l’association des anciens élèves au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Jusqu’en 2006, il étudie au Conservatoire Royal de Bruxelles avant de rejoindre le Conservatoire de Boston où il travaille avec Malcolm Lowe (concertmaster du Boston Symphony Orchestra), Joseph Siverstein et Eric Rosenblit. Ses professeurs se nomment Igor Oïstrakh, Vadim Repin, Ivry Gitlis, Pavel Vernikov… et lui apportent l’enseignement de la grande école soviétique.

Matthieu Arama collectionne les récompenses dans les concours internationaux : le Troisième Grand Prix du Concours International de Montréal, une Médaille de Bronze au Concours international de Londres (B.Britten), le Quatrième Prix du concours International Shlomo Mintz à Sion ou encore son diplôme de Master avec Distinction du Conservatoire Royal de Bruxelles où il obtient 20/20 en violon. Il est également Lauréat de la bourse Feydau de Brou St Paul délivrée au Meilleur Instrumentiste à corde et au meilleur pianiste du CNSM et Lauréat de la Yamaha music Fondation Europe.

Dès lors une carrière internationale s’ouvre devant lui : Matthieu Arama s’est produit en soliste avec quelques orchestres parmi les plus prestigieux tels que le London Symphony Orchestra à Barbican sous la direction de Sir Andrew Davis, l’Orchestre Symphonique de Montréal salle Wilfried Pelletier sous la direction d’Asher Fish, mais aussi le Royal Philharmonic Orchestra (Londres-Barbican), l’Ontario Philharmonic Orchestra (Toronto-Canada), le Cape Town Philharmonic (RSA), l’Orchestre de l’Université autonome au Mexique (Mexico, Juarez), l’Orchestre National de Lituanie…
Il est aussi un habitué des grandes scènes internationales, la Grande Salle du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, le concert Hall du Conservatoire Royal de Bruxelles, les festivals comme l’Académie Ravel de St-Jean de Luz, les Nancyphonies de Nancy, le Starling Delay Symposium de la Juilliard School à New York…

2008 marque un tournant important dans sa carrière puisqu’il est nommé super-soliste à l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine. L’année suivante il prend la direction artistique de l’Orchestre de Chambre de l’ONBA. Il est invité à se produire en soliste avec L’ONBA ou l’orchestre de chambre au Grand Théâtre de Bordeaux, au Palais des Sports ou en région Sud Ouest sous la direction de Kwame Ryan, directeur artistique de L’ONBA, Fayçal Karoui directeur musical du New York City Ballet…

/Le jeune musicien fait une rencontre essentielle en la personne de Bernard Magrez* : en 2011 le célèbre producteur de vins au Château Pape Clément lui confie son Stradivarius « Fombrauge » avec lequel il donne des récitals, des concerts en soliste à Bordeaux, notamment sur la Place de la Bourse pour un concert en plein air pour la célèbre fête du Fleuve réunissant un public de 15 000 personnes.

L’agenda de Matthieu Arama regorge de projets pour les saisons à venir. Tout d’abord grâce au Mécénat de Bernard Magrez il va enregistrer un disque consacré à des pièces de grande virtuosité de Wieniawski, Sarasate, Brahms…

Dans le cadre de l’Institut Culturel de Bernard Magrez il donnera un récital dans le Grand Foyer du Grand Théâtre de Bordeaux, précédé d’une conférence de Jean-Jacques Aillagon.
Ses concerts le conduiront également au Cap Ferret, au Canada, à Hong Kong, New York, au Liban… Ses activités bordelaises se prolongeront avec l’ONBA qu’il dirigera dans la Nouvelle Salle de Bordeaux pour un Concerto de Sibelius où il tiendra également la partie soliste.

Ne manquez pas de découvrir ce violoniste promu à un brillant avenir !

Manon Ardouin

* À lire dans la rubrique « Tout un art de vivre et d’être », notre note sur le mécénat culturel de Bernard Magrez.

Pour aller plus loin :
www.opera-bordeaux.com

www.bernard-magrez.com

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