2012 : année Marylin

/Marylin Monroe. Encore et Toujours. Encore plus en 2012 et toujours plus pour la plus grande joie des admirateurs jeunes et moins jeunes qui se pâment devant cette actrice,  cette femme insaisissable, tantôt   femme enfant,  tantôt femme fatale mais dans tous les cas, une icône et une blonde légendaire.
En 2012,  plusieurs raisons bonnes raisons nous donnent l’occasion d’évoquer sa mémoire.
La première est bien sûr, l’anniversaire de sa disparition  survenue le 5 août 1962, il y aura tout juste 50 ans.

Déjà un demi-siècle et pourtant les années n’ont pas de prise sur son aura. Elle n’avait que 36 ans quand elle est partie et pourtant quelle image a-t-elle laissée en si peu d’années !
L’image d’une actrice, déjà.

Le septième art lui a rendu un bel hommage en mai en choisissant Marylin Monroe comme l’effigie du Festival de Cannes 2012.

Une photo de l’actrice dans le film  Certains l’aiment chaud a été choisie pour l’affiche de sa 65e édition qui sera organisée du 16 au 27 mai.
La photo en noir et blanc, signée Otto L. Bettmann, montre l’actrice, dans une voiture, la bouche en cœur, soufflant une bougie ornant un gâteau d’anniversaire. « Surprise ici dans un moment d’intimité où la mythologie rejoint la réalité, Marilyn célèbre un anniversaire qui pourrait être celui de Cannes. Elle nous ensorcelle d’un geste qui se fait promesse, d’un souffle en forme de baiser », écrit le service de presse du Festival dans un communiqué.
« Cinquante ans après sa disparition, Marilyn demeure l’une des figures majeures du cinéma mondial, référence éternelle et résolument contemporaine de la grâce, du mystère et de la séduction ».
Pour souligner l’occasion, la maison de joaillerie de luxe Chopard  a décidé de créer un tout nouveau collier inspiré de la défunte star.
La coprésidente de Chopard, Caroline Scheufele, a imaginé un collier décrit comme étant éblouissant, inspiré de l’amour de Marilyn Monroe pour les diamants.
Diamants qui l’ornaient mieux que tout autre apparat, car elle aimait la nudité et détestait les sous-vêtements qui l’entravaient et laissaient des marques sous ses fourreaux moulants.

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Autre hommage du cinéma cette année, avec le film « My week with Marilyn » sorti le 4 avril 2012  en France.

Ce film a été  réalisé par Simon Curtis et avec dans le rôle de Marilyn Monroe, la talentueuse Michelle Williams. On ne parle que de la belle et complexe Marilyn.
Le film retrace une semaine de la vie de Marilyn Monroe durant laquelle l’actrice mythique a vécu une histoire à Londres, avec Colin Clark, alors jeune étudiant en cinéma.
L’actrice Michelle Williams a été retenue. Elle a dû s’approprier le personnage et se métamorphoser, ce qu’elle a fait avec beaucoup de grâce. « J’appréhendais tellement. J’étais intimidée à l’idée d’être à la hauteur aussi bien des attentes des gens que des miennes » confie la belle aux médias. « J’ai toujours été plus intéressée par la Marilyn secrète, la Marilyn accessible », explique Michelle Williams, avant d’ajouter : « Elle est très vraie, très spontanée et si belle ».
Les dessous du film ? Cette égérie arty a dû enfiler des prothèses pour gagner des formes et jouer à fond la carte de l’ultra-féminité façon années 50.

Cinquante ans après, la blonde fait toujours la « une » des journaux. Et entre nous quelle ironie dans la perception des diktats de la féminité !
Et voilà  une autre raison de parler d’elle en 2012.
À l’heure où se laissent entrevoir les polémiques sur les rondeurs avouées, montrées, critiquées, encensées, Marylin Monroe est une référence,
La fantasmante Marylinonroe dont le nom est associé à des formes généreuses, courbes sensuelles et rondeurs sexy, n’excédait pas 1m 66 et faisait constamment le yoyo avec son poids (entre 50 kg et 70 kg).
Mais alors, que dirait-on aujourd’hui ?  « Trop ronde, trop petite », sans doute « un nez un peu fort. »

Notre Marylin aurait-elle été moins star en 2012 avec ses rondeurs ?
Nous ne le pensons pas ! Et ce n’est pas Jennifer Lopez ou Monica Belluci qui vont nous contredire.
Marylin sera toujours Marylin, telle qu’elle était à l’apogée dans les années 50, imitée volontairement encore de nos jours dans des campagnes de pub.
Quelle star n’a pas posé devant les objectifs des plus grands photographes « A la manière de Marylin. » Quelle styliste n’a pas repris les codes vestimentaires de Marylin pour en édicter un style ?
La dernière appropriation de l’image de Marylin Monroe en matière de publicité  est très récente et a foulé le bitume  de New York : la belle actrice Olivia Wilde, s’est muée en égérie beauté le temps d’un tournage d’une nouvelle publicité pour Revlon, dont elle est l’une des ambassadrices et elle apparaissait ….
Vêtue d’un trench-coat court, d’une robe blanche et de chaussures à talons qu’elle troquait contre des UGG, avec sa chevelure dorée et des lèvres rouges passion.
On ne pouvait pas échapper à la comparaison avec Marilyn Monroe, dans la célèbre scène de la bouche de métro extraite du film « Sept ans de réflexion » (1955).
Les pages des magazines ne cessent et ne cesseront de  s’emparer de son image, la mode décrypte ses tenues, les codes pin-up sont établis, la  robe au décolleté à la romaine,  la simple petite robe noire qui devient fatale, la  coiffure brushing impeccable aux vagues rétro, le maquillage avec  le rouge à lèvres rouge.

Actualité oblige, prolongeons notre parcours du souvenir avec  une exposition, « Marilyn Monroe, seule » et un livre.
Le livre de Bernard of Hollywood, « De Norma Jean à Marilyn… » (Ed. Hugo et Cie), et l’exposition de Stéfanie et Maurice Renoma présentée dans leurs boutiques parisiennes jusqu’au 25 juillet 2012.
À travers une sélection de photos inédites, une scénographie originale et une collection de vêtements, deux visions de la vie intime de Marilyn Monroe s’opposent et se complètent, aidant le masque à tomber. Le vrai visage de la femme apparaît : celle qui se sent seule et qui pense ne jamais avoir été aimée.

Mais aussi… à travers d’autres indiscrétions de boudoirs ou de salle de bains voire de chambre d’hôtels.

La chanteuse Rihanna a demandé à l’artiste britannique Claire Milner un portrait de Marilyn Monroe fait entièrement de cristaux Swarovski, pour un montant de 100 000 $.
M.A.C a prévu de lancer une ligne de maquillage (édition limitée en octobre 2012) faisant honneur à la mythique pin-up hollywoodienne, Marilyn Monroe. La ligne sera composée d’une trentaine de produits à l’image de Norma Jeane, parmi lesquels fards à paupière, rouges à lèvres, vernis à ongles et eyeliners, vendus entre 12 et 20 euros, dans tous les magasins M.A.C.
Marilyn se retrouve aussi en « accroche-coeur » sur les vestes : les broches signées Frenetik sont l’essence du glamour et de la féminité de l’éternelle Blonde. Avec une pointe de « too-much » juste ce qu’il faut ! (Entre 60 et 160 euros).
La créatrice de bijoux Anne-Marie Herckes lui a aussi confectionné une broche. Une jolie robe à nœud avec des gants en fushia. Un bel hommage au glam hollywoodien.

Le Platine Hôtel (inauguré en 2011) lui a entièrement consacré sa décoration et son ambiance cinéma, fauteuils de metteur en scène dans la salle du restaurant, projecteurs anciens dès l’entrée. Vincent Bastie signe cette mise en scène et devient un scénariste de la décoration. Il accueille la star pour pouvoir n’admirer qu’elle.
Naturelle, plongée dans le noir des sommeils de passage mais toujours aussi belle lorsque la lumière se rallume, elle fait ses apparitions dans les 46 chambres de l’hôtel à travers des clichés pris par André de Dienes et Georges Barris.

Marie Terry

Pratique :

Renoma boutique
129 bis rue de la Pompe
75116 Paris
www. renoma.paris.com

Komplex Store
118 rue de Longchamp
75116 paris
www.stefanie-renoma.com

Platine Hôtel
2o rue de l’ingénieur robert Keller
Paris 15.
Ouverture du mardi au samedi de 10h à 19h
www. platinehotel.fr.

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