Sylvaine Martel, sculptrice de l’enfance et de la modernité : de la terre cuite au papier mâché.
Sylvaine vous emmène dans le monde de l’enfance, avec beaucoup de poésie et de malice. Ce sont des petits personnages en terre cuite crées en 2014 qui racontent une histoire. Sylvaine les a voulus vivants et débordants de vérité.
Depuis, ses fillettes et garçonnets ont bien grandi et ont troqué leur vêtement
d’argile pour du papier mâché.
Sylvaine travaille actuellement sur un tableau d’une douzaine de personnages. En parallèle, une série de têtes expressives, à la limite du surréalisme pour certaines, naissent régulièrement à l’atelier.
Un parcours créatif dès le plus jeune âge
1970, Sylvaine nait à Arles, dans une famille d’ébénistes depuis trois générations. Très jeune elle côtoie le monde du faire et du savoir-faire. Entourés d’artistes et d’artisans, ses parents l’initient très tôt à voir le beau et l’encouragent dans ses initiatives créatives.
A dix ans elle quitte le sud pour la Savoie où elle fera toute sa scolarité et obtiendra son diplôme d’horticulture. A quinze ans, son père lui transmet son goût de la montagne et de la spéléologie, une passion qui va durer près de vingt-cinq ans.
1995, Sylvaine rencontre Pierre Bonnard, sculpteur à Albertville. Pierre qui a bien compris son besoin de liberté et d’indépendance lui ouvre les portes de son atelier, laissant sa créativité s’exprimer librement, sans contrainte académique. Une période riche de découvertes et d’enseignements, car Sylvaine intègre l’école municipale d’art de Chambéry. Son esprit est entièrement habité par la création. Dessin, peinture, sculpture sur pierre, modelage…
En 2012 Sylvaine quitte les Alpes pour rejoindre sa méditerranée natale et installe son atelier dans un petit village à quelques encablures de Narbonne. L’argile impose un travail rapide et répond à son impatience. Elle découvre le raku. Mais c’est une technique délicate où l’art de la cuisson donne à la pièce sa vraie naissance, après des instants excitants d’incertitude.
2014 nait la première fillette en grès patiné, espiègle, mutine. La première d’une grande série. Et c’est sa fille qui sera son modèle.
Vers un style plus contemporain – La magie du Raku
Sylvaine crée aussi des formes suggérées, plus contemporaines ; Sylvaine raffole de l’imparfait et de la magie du Raku, cette technique coréenne de cuisson de l’émail sur grès.
Une peinture colorée et spontanée
Et récemment, une peinture spontanée, intuitive, où couleurs et matières se mêlent dans une recherche dévorante, insatiable s’est imposée à elle.
La dernière statue est vraiment WOUAH !!