Le Café Lumière, nouveau bar de l’Hôtel Scribe

Du petit-déjeuner au dîner, le bar-restaurant du Scribe renoue avec la tradition française, proposant aussi une belle carte de cocktails du rétro au plus futuriste.

Le tout nouveau Café Lumière est l’illustration du credo de Sofitel : « Passion de l’excellence, enchantement des sens ». Au cœur de l’Hôtel Scribe, dans le quartier de l’Opéra à Paris, ce rendez-vous très parisien joue la carte de la photographie et du cinéma, sous une  verrière quelque peu métaphorique. Et pour cause, les frères Lumière avaient présenté leurs premiers courts-métrages dans ce qui s’appelait alors à la fin du XIXe siècle, Le Grand Café. Imaginez ce jour du 28 décembre 1895, quand les 33 spectateurs eurent le privilège mondial d’assister à cette séance inédite animée par Louis et Auguste Lumière. L’un de ces petits films s’appelait « Sortie d’usine », montrant paradoxalement les ouvriers et les ouvrières quelque peu endimanchées à la sortie de leur journée de travail.

Dans le décor très contemporain, tons rouge et blanc, bois brut, on retrouve des agrandissements de clichés des frères Lumière et un clin d’œil à la fameuse « Danse serpentine » tournée en 1900 avec la grande artiste Loïs Fuller. Plus que des images animées, on assiste au vrai triomphe du cinématographe. Il était normal que Frédéric Duverger, le directeur de la restauration, mise sur cette révolution toute française : « Nous avons souhaité avec le Café Lumière, confie t-il, transformer un plaisir éphémère en souvenir éternel, un peu comme un grand film. »

Le talentueux chef de cuisine, Sébastien Crison, formé en Normandie, ancien second de Franck Charpentier (qui fut pendant quelques années le chef étoilé si créatif de l’hôtel Scribe), rôdé auparavant au Carré des Feuillants ou à la Maison Blanche de l’avenue Montaigne, propose désormais une carte résolument moderne affichant un « saumon comme un maki », chair de crabe et radis croquant, potage glacé au raifort, une dorade royale légèrement fumée et cuite sur la peau ; des gambas sautées, bouillon de carapaces au yuzu ; un caneton préparé en deux cuissons ou un foie gras grillé puis mi-cuit en terrine. Ses plats montrent aussi ses influences qu’il s’agisse des produits bretons (sarrasin), japonais (nori, yuzu), antillais (épices), ou pourquoi pas, sénégalais. Le client peut également choisir un vin au verre à chaque plat : « Le vin est complémentaire d’un plat, dit-il. Je suis fasciné par la complexité de ses arômes ; il m’arrive de songer  à un vin en pensant à un plat. » Même enthousiasme pour le chef-pâtissier  Éric Barnerias, 30 ans, qui participe du nouvel élan sucré dans la restauration d’aujourd’hui. On dégustera avec appétit son « Cinéma », qui ressemble à une bobine de film posée sur un écran, très chocolaté, caramel et gingembre, fondant à souhait, ou son « Café Lumière », mélange de café et de citron enchâssés dans un millefeuille…

Quant à Christophe Simon, le chef barman, il a mis au point un remarquable « Champagne Lumière » qui associe sur une base de champagne rosé la fleur d’oranger et le Cointreau sur des notes de vodka au gingembre.  Son « Ocean Ginger » exhale de la vodka aux paillettes d’or, du jus de citron vert, du jus d’ananas et du sirop de pina colada. Il est un des rares barman à Paris à proposer aussi le C.C.C., champagne, Cointreau et caviar. Il faut dire qu’il n’y a que six bars à Paris à servir ce détonnant cocktail !

Adresse

Le Café Lumière (en association avec l’Institut Lumière de Lyon)
Hôtel Scribe – 1, rue Scribe – 75009 Paris
Tél. : 01 44 71 74 20.
Ouvert tous les jours de 7h à 0h30 et les samedis et dimanches de 9h à 0h30.
70 couverts – Service voiturier

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