Les prix littéraires : deuxième round

La saison des prix continue sa course inexorable. Il n’aura échappé à personne que le plus grand prix littéraire – en terme d’argent et de célébrité mondiale – a été décerné par le jury du Nobel à un écrivain français, J-M. G. Le Clézio.

Du côté de nos prix franco-français, le prix du jury Jean Giono a été attribué à Jean-Marie Blas de Roblès, déjà lauréat du prix Fnac et également dans la deuxième sélection du Goncourt, dans celle du Goncourt des lycées, de France Television, du Wepler et dans la première sélection du Médicis, pour Là où les tigres sont chez eux, qui semble faire l’unanimité. Unanimité, également et malheureusement autour de la très médiocre Amélie Nothomb, qui se voit décerner le Grand prix Jean Giono 2008 pour l’ensemble de son œuvre. « Un gros lot de consolation pour Amélie Nothomb qui n’a été sélectionnée pour aucun des grands prix d’automne 2008 » lit-on sur le blog des prix littéraires. Il est vrai qu’aujourd’hui les écrivains, comme les bêtes de foire, ont besoin de rapporter des prix pour engraisser les maisons d’édition jusqu’à la saison prochaine. Il existe d’ailleurs un tel nombre de prix littéraires en France qu’il faut être bien maladroit pour ne pas en attraper un au vol.

1 Comment

  1. Très cher Matthieu Falcone,
    J’ai toujours trouvé intéressant de voir certaines personnes se défouler sur ceux qu’ils n’aiment pas sans raison justifiable.
    Et là, je m’amuse encore ! On pourra dire « ce n’est qu’un fan de la Nothomb qui ne sait pas ce qu’il dit et qui est prêt à tout pour la défendre » ou autres bêtises dans le genre, mais non. C’eut été un autre, j’aurais réagi de la même façon.
    Premièrement, Amélie Nothomb n’a aucunement besoin de pris littéraires pour engraisser sa maison d’édition. Ses livres se vendent tout seul, elle n’a besoin ni de bons papiers, ni d’interview, ni de prix, ni de vous. Il n’y a qu’à regarder les répercutions du prix Giono sur les ventes du Fait du prince : quasi nulles.
    Deuxièmement, pour ce qui est de votre jugement, je ne pense pas qu’un jury remettrait à l’unanimité un prix à une auteure très médiocre, à moins que ce ne soit qu’une bande de rigolos incapables de quoi que ce soit. Je ne voudrais pas me méprendre, mais je ne pense pas que ce soit cela que vous ayez voulu dire. Auquel cas, il vous faudrait peut-être plus réfléchir à l’avenir avant d’écrire quoi que ce soit.
    Voilà, j’en ai fini, je ne sais pas si ce commentaire sera publié mais j’espère en tout cas qu’il vous parviendra.
    Sébastien Almira

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