Saint Jean de Luz : Grand Hôtel Loreamar et Rhune

/><b><span/En 2009, les amoureux de la Côte basque trouveront deux prétextes incontournables pour séjourner à St Jean de Luz : le centenaire du Grand Hôtel et l’assaut de la montagne mythique du Pays Basque avec un petit train de légende.

Les 100 ans d’un palace, ça se fête par un séjour, de préférence en amoureux. Face à la jolie baie abritée de Saint Jean de Luz et à la Rhune, montagne mythique du Pays Basque, le Grand Hôtel trône les pieds dans l’eau, symbole tranquille de l’architecture cossue des villes balnéaires du début du siècle.

Construit en 1900 par Monsieur Bernis, et reconstruit entre 1904 et 1909 suite à un incendie, le « Modern Hotel » a vécu les meilleurs moments de la Belle Epoque.

On déplore pourtant que les propriétaires successifs, et surtout à l’aube de cet anniversaire, n’aient pas cherché plus avant les anecdotes et autres histoires donnant vie à ce pôle important de la ville.

Privilégié par la douceur du climat et la bonne température de l’eau, l’établissement aura connu les fastes des années folles et les visites des plus raffinés des Anglais, friands de la destination depuis les origines. À nous d’imaginer le reste.

Après l’occupation par les Allemands pendant la seconde Guerre Mondiale, le bâtiment sera revendu à un amoureux de la région Monsieur Bastié, qui en restera propriétaire plus de 35 ans avant de le vendre au groupe hôtelier Royal Monceau qui le rebaptisera d’un nom heureusement plus français et élégant, « Grand Hôtel ».

/><b><span/Depuis 1999, il a changé de propriétaire mais connaît encore une belle évolution avec le développement du spa et de la thalasso*ainsi que de la table.

Le plus beau tableau reste celui qui apparaît le soir, derrière les vastes baies vitrées

La table étoilée mérite le détour. Après de départ d’Adrien Masse, le chef Olivier Brouillet, au caractère trempé malgré une apparente jeunesse soutient déjà la comparaison sans faillir. Originaire du Maine et Loire, le jeune homme reconnaît avoir beaucoup appris de son prédécesseur dont il fut le second pendant 2 ans et demi.

Très début de siècle, avec notamment une jolie rotonde, le bâtiment appelle aux fastes des fêtes des années folles et rappelle les hôtels des grandes villes balnéaires du XIXème siècle. Un bel espace à taille humaine orné de tableaux « de famille » et de meubles de style.

Mais le plus beau tableau reste celui qui apparaît le soir, derrière les vastes baies vitrées : un coucher de soleil sur la plage de saint Jean de Luz. La vue sur la baie de St Jean de Luz, avec la Rhune se dessinant en arrière-fond, est magistrale.

La table étoilée mérite le détour. Après de départ d’Adrien Masse, le chef Olivier Brouillet, au caractère trempé malgré une apparente jeunesse, soutient déjà la comparaison sans faillir. Originaire du Maine et Loire, le jeune homme reconnaît avoir beaucoup appris de son prédécesseur dont il fut le second pendant 2 ans et demi.

Une belle table avec une carte qui change tous les deux mois et laisse la part belle aux produits locaux, cochon des Alduves, agneau des Pyrénées, poissons de Saint Jean de Luz, fruits et légumes de petits producteurs, un fournisseur sérieux… Son point fort ? La cuisson des viandes. Il les travaille à ravir.

Soirée romantique assurée, et week-end basque à vivre aussi de haut (voir article suivant).

Anniversaire de la Rhune….

Le petit train à crémaillère fête ses 85 ans. Toujours aussi vaillant, il achemine 350 000 visiteurs par an au faîte de la Rhune.

La Rhune, c’est la montagne mythique des Basques. Sa silhouette tutélaire domine Saint Jean de Luz depuis toujours.

C’est la bonne fée de la côte basque, Eugénie de Montijo qui lança la mode de l’ascension du mont, en 1859, lorsque lui prit l’envie de la gravir à dos de mulet.

Aujourd’hui, un petit train à crémaillère achemine les visiteurs. Créé en 1924, avec ses voitures en bois verni et ses deux roues dentées centrales, il possède toujours le même charme et gravit avec vaillance les 905 mètres  (dont 736 mètres de dénivelé) en 35 minutes.

Le trajet procure en lui-même son lot d’émerveillement : le site traversé étant protégé et classé, le voyageur peut admirer toute une flore et une faune particulières : des tourbières et des landes, des espèces végétales peu communes, des manechs – race de brebis basques -, des pottok – petits chevaux à demi sauvages basques -, ou encore les vautours fauves, une race en voie de disparitions réintroduite dans la région.

Au sommet (espagnol), le massif de la Rhune tient ses promesses par temps clair : un panorama à 360° qui se déploit de l’océan Atlantique aux Pyrénées françaises et espagnoles.

Sachez qu’il ne reste que trois trains à crémaillère en France en France, alors raison de plus pour succomber à ce charme d’antan.

Pratique :

*Loreamar Thalasso et Spa :

à noter, la piscine d’eau de mer et les salles de soins dignes des meilleurs spa. On a aimé les enveloppements aux algues et le repos sur le matelat d’eau !

** « Loreamar » signifie « Fleur d’Océan » en basque.

***Conseils : attention au drapeau rouge sur la plage. La pollution est fréquente dans la région.

Grand Hôtel Loreamar

43, boulevard Thiers
64500  Saint-Jean de Luz
Tél : 05 59 26 35 36/Fax : 05 59 51 99 84

Courriel : loreamar@luzgrandhotel.fr
www.luzgrandhotel.fr

Nuitée : 165 à 1165€.

Séjour spécial Centenaire

Deux nuits en chambre double avec petits déjeuners, accueil champagne en chambre, un dîner dégustation au restaurant étoilé, un cocktail spécial « Century » servi au bar, 3 soins de thalasso dont 1 massage au spa océanique.

À partir de 475 € par personne.
Valable jusqu’au 31 décembre 2009 sous réserve de disponibilités. TTC (hors boissons) en chambre Rhune.

Train de la Rhune : ouvert du 28 mars au 5 novembre, tous les jours.

Site : www.rhune.com

Bonnes adresses :

Restaurants :

Le Kaïku

Une bonne adresse du soir pour une cuisine un rien originale et qualitative, dans la plus ancienne bâtisse de la ville (1540). Un cadre romantique.
17 rue de la République – 64500 Saint Jean de Luz
Tél : 05 59 26 13 20

Le Zoko Moko

Au coeur du centre historique de Saint Jean de Luz, un vrai « coin tranquille » niché dans d’anciennes écuries. On y déguste une cuisine basque concoctée avec les produits locaux.
6 rue Mazarin
Tél : 05 59 08 01 23
www.zokomoko.com

Spécialités basques :

Adam

S’il est une institution luzénienne, c’est bien la maison Adam ! Le plus ancien commerce de Saint Jean régale le pays depuis le XVIIème siècle, et en 1660, année du mariage de Louis XIV dans la cité luzienne, Monsieur Adam, pâtisser, consacre la maison en faisant porter à la Reine-Mère un plat de ses macarons aux amandes. Convaincue par ces pâtisseries au secret bien gardé, elle les fit goûter à Louis XIV et à l’infante Marie-Thérèse.
La lignée s’est propagée jusqu’à nos jours avec Jean-Pierre Telleria-Adam, consacré meilleur pâtissier d’Aquitaine en 2000.
Aujourd’hui encore, retrouvez le goût inimitable des macarons Adam, la recette est inchangée !

6, rue République
64500 Saint-Jean-de-Luz
Tél : 05 59 26 03 54/Fax : 05 59 26 64 09

2d magasin à Saint Jean de Luz :
49 rue Gambetta
www.macarons-adam.com

Maison Pariès

Tenue par une lignée d’hommes (et aujourd’hui de femmes) depuis cinq générations, cette pâtisserie- confiserie se distingue notamment pour la finesse de ses chocolats, la tenue de ses gâteaux basques (en priorité celui à la cerises  noire), enfin et surtout pour ses inimitables « Moutchous », macarons à l’ancienne ronds et dodus aux multiples parfums. Les « kanougas », caramels fondants et onctueux, inventés par Jacques Damestoy, appartiennent à l’héritage familial et trônent en bonne place dans la boutique.

9 rue Gambetta
Tél : 0559260146
www.paries.fr

1 Comment

  1. Les chocolats basque de saint jean de luz sont excellents mais la spécialité régionale la plus surprenante est le chocolat au piment d’espelette de la chocolaterie Antton. Parmi des spécialités traditionnelles (pur chocolat noir, chocolat à la cerise, le chocolat au piment sort du lot.

    Un chocolat d’apéritif à déguster avec du champagne. Etrange mais cela est devenu très chic dans les mariages basque.

    Bonne dégustation,

    Eveline

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