L’Année Liszt donne également lieu à de nombreuses publications, un colloque international sur trois universités françaises, des conférences…
Plusieurs livres paraissent à cette occasion : « Hongrois-autrichien-allemand-français-italien de nulle part, en fait, bohémien-saltimbanque jusqu’au bout des doigts » selon les mots de l’auteur, combien y a-t-il de Franz Liszt ?
Jean-Yves Clément, Commissaire de l’année Liszt, tente d’y répondre dans un essai biographique, Franz Liszt ou la Dispersion magnifique (Classica/Actes Sud). Le numéro 570 de la revue L’Education musicale sera consacré à Liszt.
Nicolas Dufetel, conseiller artistique de l’Année Liszt recueille des chroniques parisiennes au temps de Liszt et Erard (Fondation Villa Medici Giulini). Il édite et présente également la correspondance entre Franz Liszt et Carl Alexander, Grand-Duc de Saxe-Weimar.
La Cité de la Musique, l’Académie musicale de Villecroze (Var) et le Centre international pour l’étude du XIXe siècle de Bruxelles organisent un colloque international en trois volets, consacré aux liens du compositeur avec la France. Placées sous la direction scientifique de Malou Haine et Nicolas Dufetel, ces rencontres réuniront une quarantaine de chercheurs et de musiciens de tous pays.
À la Cité de la Musique on parlera du milieu parisien dans lequel Liszt a évolué, ses liens avec les éditeurs et les facteurs français, ainsi que des questions d’interprétation (11-12 mars).
À l’Académie de Villecroze, les intervenants aborderont la musique de Liszt, ses relations avec d’autres acteurs de la scène culturelle et politique, mais aussi sa postérité et son influence sur certains compositeurs français (15-17 mars). Ce colloque se clôturera à Bruxelles, à la Bibliothèque royale de Belgique (26-27 mai)
Un colloque est co-organisé du 20 au 27 septembre 2011 dans les Universités de Rennes, Dijon et Strasbourg.
– L’université de Rennes organise des rencontres autour du thème « Liszt, un musicien dans le société » : les intervenants souhaitent étudier l’interlocuteur singulier, au cœur de tant d’échanges, le passeur d’idées, lui-même lieu de passage par son plurilinguisme et la variété de ses rencontres (20-21 septembre). Avec la participation de Rossana Dalmonte (Institut Franz Liszt, Italie), James Deaville (Université Carleton à Ottawa, Canada), Zsuzsanna Domokos (Musée-Mémorial et Centre de Recherche F. Liszt, Budapest, Hongrie), Michael Saffle (Virginia Tech., Etats-Unis), Cornelia Szabó-Knotik (Institut d’Analyse, de théorie et d’histoire de la musique, Vienne, Autriche).
– L’université de Dijon s’intéresse à l’aspect littéraire de Liszt et les professeurs invités vont brosser le triple portrait d’un musicien écrivain, personnage et lecteur. Jacqueline Bellas (Université de Toulouse), Maria Eckhardt (Hongrie), Jean-Jacques Eigeldinger (Suisse), Claude Knepper (CNRS, Paris), Danièle Pistone (Paris IV–Sorbonne), Alban Ramaut (université de Saint-Etienne) s’exprimeront sur cette problématique. (23-24 septembre).
– « Le topos narratif », en tant que configuration narrative récurrente d’éléments pertinents, thématiques ou formels, constituerait, en littérature, un troisième domaine de recherche. D’après Leonard Ratner (1980), les topiques sont les figures musicales caractéristiques qui peuvent correspondre aux sujets du discours musical. Dans la musique, ils apparaissent soit comme types, soit comme styles.
C’est sur cet aspect que vont se pencher Béatrice Didier (ENS, Paris), Françoise Escal (EHESS, Paris), Adrienne Kaczmarczyk (Musée-Mémorial et Centre de Recherche F. Liszt, Budapest), Bertrand Ott (Angers), Mathieu Schneider (Université de Strasbourg) à l’Université de Strasbourg lors de deux journées d’études intitulées « Les topiques du XIXe siècle et la musique de Liszt » (26-27 septembre).
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