Difficile d’être original pour les fêtes de fin d’année sans tomber dans la contradiction convenues, la bête provocation…
Mais si vous mettiez en valeur un bon produit de notre terroir de France, la trop méconnue Cancoillotte !
Cette spécialité franc-comtoise mérite d’orner votre table et de tapisser de douceur vos palais émoussés par toutes les saveurs contradictoires des mets de fêtes.
Attention, pour la bien apprivoiser, vous devrez déjà prononcer son nom comme il se doit, à savoir : « kan ko yote » ! Elle tirerait son nom du latin concotum latem, lait concocté, en -58 avant Jésus-Christ. Ce mélange de caillé de vache écrémé, de beurre et d’eau, est un incontournable des tables de Franche-Comté depuis des siècles, servi autant froid que chaud. Cette fidélité à un terroir – on chuchote qu’elle aurait 2000 ans – lui a valu de se voir couronnée IGP. Aromatisée au vin, ail jaune, piment, noix, etc, la cancaillote est issue du travail de 295 producteurs de lait, de 16 ateliers et de 3 producteurs fermiers. Elle voit le jour en 7 étapes allant de l’écrémage et de l’ensemençage du lait en passant par l’affinage du metton (le caillé) et la cuisson…
Les acteurs de la filière l’appelle « l’acolyte des fourneaux ». Très juste car ce produit est un délice pour exhausser un plat, lui donner de la douceur et de la générosité tout en étant dix fois moins grasse (8% de MG) qu’une mayonnaise ou une crème fraîche. Faible en acides gras saturés et en cholésterol, elle apporte néanmoins des protéines. En gratin, en verrine, sur des légumes, et même en cheesecake, elle s’adapte à vos envies et se font dans vos goûts…
N’hésitez plus à manger un vrai morceau de patrimoine français !
Par ici les bonnes recette !
Ils sont la Cancoillotte !
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