Rentrée 42, bienvenue les enfants

Quatre institutrices d’une école parisienne du 11ème arrondissement se retrouvent pour préparer la rentrée scolaire de 1942. Un évènement inattendu va remettre en
cause leur métier d’enseignante et va faire naître leur habileté à résister !

Une belle leçon pour petits et grands : résister ! Résister à l’heure où notre société semble se résoudre à tout, et surtout au pire. Sur scène, une classe des années 40. Et nous, derrière, les élèves.

D’un réalisme saisissant, la mise en scène nous transporte dans l’enquête : que sont devenus les 109 enfants disparus après la rafle des nazis sur 4000 enfants juifs, au printemps 1942. Les institutrices se mettent en quête de vérité, des femmes attachantes et terriblement humaines. Elles aiment leur métier, elles aiment leurs enfants et elles ne sont pas particulièrement hostiles au régime de Vichy. Elles se comportent comme des fonctionnaires de l’État. Mais en apprenant l’existence de la rafle du Vel D’hiv de juillet 1942, elles vont prendre conscience de l’horreur de la situation et devenir des résistantes pour sauvegarder leur école et les valeurs de l’éducation républicaine…

Malgré le réalisme de la pièce, elle est  cocasse et surprenante. Enfin, une bande sonore mêlant sons d’actualité, chanson d’époque et musique
originale donnera un relief cinématographique au récit.

Un thème qui s’applique au passé mais aussi au présent, où des enfants sont encore pris en otages et meurent de manière tout aussi cruelle dans les conflits des homems.

Je ne peux m’enlever de la tête cette mélodie de Barbara : Mais les enfants ce sont les mêmes, à Paris ou à Göttingen.

Car tuer un seul enfant est un crime contre l’humanité toute entière.

Pratique :

Mercredi et vendredi à 19h // Jeudi et samedi à 21h // Dimanche à 17h

Lieu : Théâtre Comédie Bastille
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Durée : 1h40
Genre : Théâtre contemporain
Distribution : Texte de Pierre-Olivier Scotto et Xavier Lemaire, avec Anne Richard, Emilie Chevrillon, Isabelle Andréani, Fanny Lucet, Dominique Thomas, Michel Laliberté, MES : Xavier Lemaire

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