Omar Khayyâm ou l’éloge du vin

/><b><span/À la manière d’un Léonard de Vinci, Omar Khayyâm était un génie. Considéré comme l’un des plus grands mathématiciens du Moyen-Age, il était aussi poète et philosophe ; il nous a laissé de nombreux poèmes appelés « Rubaïyat » (ce qui signifie « Quatrains » en Persan), dont beaucoup évoquent le vin.

Omar Khayyâm serait né le 18 mai 1048 à Nichapur en Perse (actuel Iran) et mort le 4 décembre 1131. Grand hédoniste dans l’âme, il critiquait la religion de son époque et louait la liberté individuelle ainsi que l’instant présent. Ses Quatrains furent interdits par certains états Islamiques qui voyaient en Omar Khayyâm un chantre de la débauche.

Il nous a laissé de nombreux poèmes dont voici quelques extraits :

Ton âme passera, te quittant sans adieu,
Derrière le rideau des grands secrets de Dieu.
Sois heureux, réjouis-toi… D´où tu viens, tu l´ignores,
Bois du vin… Tu t´en vas tu ne sais en quel lieu.

La sagesse m´a dit, minuit allant venir :
Le sommeil n´a jamais vu le bonheur fleurir.
Pourquoi t´abandonner à la mort à son frêre ?
Bois du vin ! N´as tu pas l´infini pour dormir ?

Bois car tu dormiras sous terre des années,
Sans camarades, sans amis, sans hyménées.
Prends garde ! Ne révèle à nul ce grand secret :
Pas ne refleuriront les tulipes fanées.

Bois du vin, c’est la force, oui, bois à ton envie,
Le seul trésor resté de jeunesse ravie,
Saison des fleurs, des ris, des joyeux compagnons !
Sois heureux un instant, cet instant cest ta vie.

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