Comment arrêter le rouleau compresseur du globish-pour-tous ?

/Par l’Ambassadeur Albert Salon*

En dehors du chamboulement nécessaire de notre classe dirigeante politique et médiatique et de la sortie du piège politique atlantico-européiste, voici, citoyens, des leviers qui sont à la portée de vos démarches et manifestations individuelles et en groupe.

Pour un sursaut général, exigez le retour à une école publique ascenseur social, d’excellence pour tous, d’égalité des chances, et assimilatrice des jeunes immigrés ; le rétablissement de la langue française dans toutes ses fonctions ; et un traitement sérieux par la France de la Francophonie et de son Organisation internationale (OIF).

À titre familial et individuel :

Transmettez en famille un français riche et correct, et surtout l’amour de cette langue ; multipliez les protestations individuelles contre les dérives de langage des dirigeants, médias, publicitaires, enseignants ; suivez l’appel de Michel Serres à la « grève de l’anglais » ; écoutez et soutenez
les médias de réinformation, adhérez à Avenir de la langue française (ALF) : ou aux associations en synergie avec elle, et militez en leur sein.
Exigez pour vos enfants le retour au français langue d’enseignement principale de nos universités et grandes écoles.
Vous savez qu’à la suite du funeste article 2 de la loi Fioraso sur le passage à anglais, le combat peut et doit continuer grâce aux amendements votés par le Parlement en juillet 2013, ALF et 30 associations amies avaient en effet lancé dès janvier 2013 une campagne vigoureuse dans tous les médias.
Contre la pensée unique (Hagège) et sa langue unique. Demi-victoire.

Les amendements sont substantiels : pas d’enseignements uniquement en anglais ; obligation pour les étrangers de justifier de leur connaissance du français validée pour leur diplomation.
Vous savez aussi que trop d’universitaires dévoyés, traviati, restent hostiles aux amendements obtenus grâce à la campagne de nos associations,
soutenue par nos amis parlementaires, dont le député socialiste Pouria Amirshahi. Des pressions s’exercent sur des étudiants rétifs aux cours imposés exclusivement en anglais en infraction flagrante aux amendements adoptés.

Nos 32 associations ont donc créé avec des parlementaires un Comité de vigilance afin de détecter, recueillir et bien décrire, solides preuves
écrites à l’appui, les dites infractions et obstructions, et déposer des recours devant les tribunaux administratifs.
Tous nos lecteurs proches d’étudiants ainsi lésés sont donc invités à signaler ces cas à ALF avec des références très précises et de solides preuves écrites.
Participez à la grande campagne nationale « Communes pour la langue française » :
Avenir de la langue française (ALF), le Forum pour la France (FPF), et 30 associations françaises, appellent les maires de France à se joindre à leur grande campagne nationale.
Certes, le peuple, lui, ne veut pas changer de langue nationale. Mais le recours au referendum est cadenassé. Nos associations font donc remonter la
vox populi par les communes. Elles veulent présenter le 20 mars 2015 de nombreux votes de leur manifeste par un ensemble de municipalités représentatif, en équivalent d’un referendum d’initiative populaire.
ALF a déjà recueilli les votes de dizaines de communes. Aidez l’effet boule de neige en passe de se produire ! Les maires sont appelés à proposer à leur Conseil de voter le manifeste (franco-québécois).

Vous, lecteur de Culture Mag, êtes appelé à approcher votre maire avec le manifeste et son mode d’emploi à demander à Avenir de la langue française(ALF).

Résistez !

Pratique :

ALF
34bis, rue de Picpus, 75012, 0143401651
www.avenir-langue-francaise.fr
avenirlf@laposte.net

*Albert Salon, docteur d’État ès lettres, ancien ambassadeur, commandeur du Mérite, président d’Avenir de la langue française (ALF) et co-animateur de réseaux francophones en France et au-dehors.

Auteur de : Une volonté française, éditions Glyphe, Paris, 85 avenue
Ledru-Rollin, 75012.

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