Lundi 9 février à 20 heures a ouvert au théâtre du Trianon à Paris le procès de six auteurs de polars.
Présidé par Karl Zéro et instruit par Eric Naulleau, le procès devait départager les six finalistes du prix SNCF élus par les lecteurs afin de n’en retenir à l’issue des plaidoiries qu’un dans la catégorie du roman français et un dans celle du roman européen. Digne de Beaumarchais, cette parodie de justice orchestrée par deux magistrats grotesques n’a pas moins suscité des plaidoyers totalement déjantés et hilarants donnés par de vrais avocats qui avaient quatre minutes chacun pour défendre le roman de leur client. C’est finalement Guillaume Pépy, président de la SNCF, qui a remis, en habits de procureur, le prix SNCF du polar français à Karine Giebel pour Les morsures de l’ombre édité par Fleuve noir et le prix SNCF du polar européen à Nick Stone, écrivain britannique qui a commis Tonton clarinette publié dans la fameuse série noire de Gallimard.
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