Encore, en cette rentrée, une floraison de pièces nouvelles. D’aucuns pensent que c’est trop. Alors que c’est une vraie chance pour Paris qui est la ville du monde où il y a le plus de théâtres.
Le plaisir est de plonger dans cette diversité comme dans ces grands magasins si bien achalandés qu’on ne sait plus où donner de la tête. Il y en a, en effet, pour tous les goûts et à tous les prix. Johnny Hallyday, Sophie Marceau, Claude Rich pour qui aiment les vedettes.
Roméo et Juliette, Le Songe d’une nuit d’été, Beaucoup de bruit pour rien pour les amateurs de Shakespeare. Andromaque, Bérénice à la Comédie-Française pour qui préfère Racine.
Et puis des auteurs contemporains : Eric Assous et ses trois créations : Les conjoints, l’Italienne, Mes meilleurs copains, Isabelle Cote et son Entre deux ils au théâtre de l’Oeuvre, Emmanuel Robert-Espalieu (Fume cette cigarette), Fred Nony (Soif), Isabeau de R. (Faux rebonds), les déjà célèbres Fabrice Melquiot et Florent Zeller dont Pierre Arditi reprend La Vérité.
Et puis encore des solos qui permettent à de merveilleux comédiens de montrer toute l’étendue de leur talent : Luchini, bien sûr, le plus grand.
Fanny Ardant, Dominique Blanc, Bénureau, Demaison, Arthur, Huster, Jean Piat, Gaspard Proust… et d’autres moins connus mais tout aussi talentueux : Michèle Guigon, Coralie seyrig, Tania Torrens, Arnaud Denis, Jean-pierre Bouvier…
Sans parler des spectacles d’un abord sans doute plus difficiles mais qui sont bien souvent de vrais plaisirs : le dernier Sobel à la Colline, le dernier Claude Régy…
En tout plus de 200 spectacles qui prouvent définitivement que le théâtre est bien vivant.
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