Qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête de la direction du Palais Royal d’accepter une telle pièce ? Et qu’est-ce qui a pu passer aussi dans le crâne de Michel Aumont d’accepter de la jouer ?
Didier Bénureau a du talent mais, ici, passée les quinze premières minutes encore acceptables, il se fourvoie complètement.
Notre auteur pose le thème de la séduction homosexuelle – improbable, ici, d’ailleurs, mais bon, pourquoi un gendre ne tomberait pas amoureux de son beau-père… -, on voit tellement de choses !- mais ne sait plus comment s’en dépêtrer.
Et ça traîne, ça traîne, à peine sauvé par de bons mots.
Où est donc passé la méchanceté, l’humour corrosif, la vitalité de Bénureau ? Lui même, comédien, est plutôt bon ?
Michel Aumont égal à lui même. Les partenaires sans doute de qualité. Mais de bons comédiens ne suffisent pas à faire de bons spectacles.
Un ratage en beauté.
Mon beau père est une princesse
Théâtre du Palais Royal
Tél : 01 48 74 25 37
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