Bruges est une ville associée à l’eau, dont la majeure partie de son patrimoine médiéval est intacte.
Rien qu’à son évocation, cette petite bourgade mystérieuse donne envie d’être visitée en toutes saisons, de jour comme de nuit, car l’obscurité apporte un charme supplémentaire à ces maisons de poupées aménagées pour quelques-unes, sous forme de maisons d’hôtes. Cette image gracieuse des ruelles tortueuses médiévales, les places pavées, les canaux transforment Bruges en une destination des plus romantiques.
C’est dans cette atmosphère, dans l’ancien grenier médiéval authentique de l’ancien hôpital Saint-Jean, qu’est présentée l’exposition « Les sorcières de Bruegel ».
À l’aide d’une bougie, guidés par les mains de gloire, partez à la découverte des sorcières …Dans l’imagerie populaire la sorcière est presque toujours une vieille femme laide, munie d’un balai qu’elle enfourche pour s’envoler à travers la cheminée.
Elle prépare ses potions magiques dans une grande marmite qui bouillonne sur le feu, sous l’œil maléfique du chat. C’est Pierre Bruegel l’Ancien qui fut le précurseur de cette représentation de de la sorcière dans l’art des Pays Bas méridionaux.
Les deux estampes de Bruegel vont inspirer les maîtres hollandais et flamands de l’époque. L’exposition, à partir de ces deux estampes, extrapole un récit visuel qui retrace l’histoire de la chasse aux sorcières, des pouvoirs maléfiques qu’on leur prêtait et des rites magiques auxquels elles étaient censées se livrer.
Cette présentation, composée de peintures, manuscrits, estampes des quatre coins de l’Europe, a été montée à partir de la thèse de Rénilde Vervoort. Commissaire de l’exposition, elle démontre combien les maîtres hollandais et flamands, en particulier Pieter Bruegel ont joué un rôle crucial dans la conception actuelle de la sorcière. D’autres représentations importantes de Frans Franken et David Teniers le Jeune complètent cette thématique.
Sint – Janhospitaal – Mariastraat 38,
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